Le Kenya est en phase de renouveler sa flotte aérienne avec du matériel américain. Le Département d’Etat vient d’approuver un éventuel deal de 43 milliards de Shilling Kényan. L’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense a déclaré lundi que l’approbation concernait la vente possible de 12 avions Air Tractor AT-802L et deux AT-504 trainer aircraft, un pack d’armes, du soutien technique et la gestion du programme.
Ces engins convertis de l’agriculture à l’usage militaire devront soutenir le Kenya dans la lutte contre al-Shabaab. Selon l’agence kényane, ces “tracteurs de l’air” sont capables de voler plus près des zones de conflit que les vieillissants avions “Northrop F-5E” du Kenya. De plus, ces avions sont extrêmement adaptables et peuvent être déployé en version anti-incendie ou armée. L’AT-802 comporte deux trémies, une entre le pare-feu moteur et l’habitacle et une autre sous le ventre, et qui peuvent servir à transporter des matériaux chimiques. Toujours selon la déclaration de l’agence, les engins « seront plus efficaces sur le plan financier et pourra être déployé beaucoup plus près de la zone de conflit que la flotte F-5. Les forces de défense kényanes se sont engagée à moderniser sa flotte aérienne et est capable d’absorber ces avions ». L’agence précise aussi que la vente proposée ne change en rien l’équilibre militaire de base dans la région.
Dernier accord approuvé par l’Administration Obama…
L’accord devra être soumis au Congrès américain qui devrait donner son aval, sauf grande surprise. Le principal fournisseur du Kenya dans ce deal est l’entreprise L3 Technologies Inc., anciennement connu sous le nom de L-3 Communications.
Cet accord est le dernier qui a été noué avec les États-Unis sous le mandat du président Barack Obama. L’année dernière, les États-Unis ont fait don de huit hélicoptères d’une valeur de 98 millions de dollars qui seront utilisés dans le transport des soldats et des évacuations médicales et des blessés.
Ce deal fait partie d’une transaction de plus de 1,6 milliards de dollars avec le Royaume-Uni, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Kenya, qui comprendra des missiles air-air et des systèmes de détection des menaces.
avec latribune afrique