Au Kenya, la noix de macadamia attire de plus en plus de producteurs de café en raison de l’envolée des prix mondiaux induite par la demande grandissante de la Chine.
En effet, rapporte Bloomberg, le kilogramme de la noix non décortiquée est passé de 70 shillings en décembre dernier à 180 shillings actuellement et pourrait poursuivre sa progression en franchissant la barre des 200 shillings d’ici la fin de l’année.
« Les agriculteurs se rendent comptent que la noix de macadamia est de l’or. Partout où le café est cultivé, la noix est également présente et les producteurs sont maintenant conscient de l’opportunité qu’elle offre.», indique Loise Maina, de la Nawiri Nuts Kenya Ltd, une entreprise de transformation.
Preuve de cet engouement, la production de noix qui a gagné 5% en 2017 après un taux de croissance de 20% entre 2015 et 2016, devrait encore augmenter dans les 4 prochaines années sous l’effet de l’amélioration des rendements.
Pour accompagner l’essor de la filière, le gouvernement devrait s’atteler à réguler le secteur et créer un environnement favorable à l’installation des acteurs privés. « Nous voulons que le secteur privé joue le grand rôle [dans l’industrie, ndlr], contrairement au café, qui voit beaucoup d’implication du gouvernement.», explique Alfred Busolo, numéro un de l’Autorité kényane de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (AFFA).
Selon Bloomberg, la valeur de la récolte de la noix de macadamia du Kenya se situe à 7,48 milliards de shillings (75 millions $).
Avec agenceecofin