Les banques commerciales opérant au Kenya projettent d’allouer plus de ressources au suivi et au recouvrement des prêts qu’elles accordent à leurs clientèles, apprend-on d’un récent rapport de la banque centrale du pays. Dans le même contexte, il pourrait être fait recours à des tierces parties pour mener cette opération.
Dans l’ensemble, le secteur bancaire kényan s’attend à une hausse de l’encours des créances douteuses au troisième trimestre, en raison de la baisse des performances macroéconomiques, de l’incertitude politique et d’un climat défavorable. Au mois de juin, ces créances douteuses ont augmenté de 0,5%, atteignant 9,9% du total des prêts accordés.
Cette opération de recouvrement concernera prioritairement 8 secteurs, à savoir le tourisme, l’agriculture, l’immobilier, les services financiers, le commerce, les transports, les bâtiments et les particuliers. Les banques ont indiqué qu’elles poursuivront les clients insolvables pour récupérer la totalité ou une partie de l’argent qu’elles ont prêté.
Malgré cet environnement difficile, le secteur bancaire s’est relativement bien porté au cours du deuxième trimestre 2017, comparativement au premier trimestre. Le total bilan des 39 banques opérant dans ce pays a augmenté de 2,86%, pour atteindre 3950 milliards de shillings kenyans (38 milliards $) à la fin du mois de juin. Dans le même temps, cependant, on note que l’encours des prêts à l’économie s’est replié de 0,8%.
Avec agenceecofin