Du 10 au 12 avril prochains, la capitale kényane, Nairobi, accueillera la 8ème Conférence annuelle sur le sucre africain. Ce rendez-vous regroupera plus de 200 participants provenant de l’ensemble de la chaîne de valeur du sucre, des producteurs aux raffineurs, en passant par les négociants, autour de diverses problématiques d’importance pour le continent.
Il s’agit, entre autres, de la diversification des débouchés des principaux pays producteurs face à la réforme du marché européen qui a rendu moins attractif le prix de la denrée.
Les questions du commerce et de la distribution du sucre en Afrique seront également à l’ordre du jour. Un point qui reste crucial, dans la mesure où le coût excessif des transports sur le continent pourrait entraver sa capacité à absorber les exportations traditionnellement orientées vers l’Union européenne (UE).
Seront aussi abordées les opportunités d’investissement dans l’industrie sucrière et la situation de nombreux pays comme le Mozambique, le Kenya, le Nigeria, le Soudan, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie.
L’Afrique subsaharienne reste une importatrice nette de sucre, malgré les importantes potentialités de développement de l’industrie. Elle est, avec l’Asie et l’Amérique latine, l’une des principales zones du monde qui affichent des perspectives de hausse de leur consommation, dans les prochaines années.
Avec agenceecofin