Au Kenya, la proportion de la population pouvant accéder à des services financiers formels est désormais de 83% contre 75,3 % en 2016 et seulement 26,7 % en 2006. C’est ce que révèle la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un rapport publié aujourd’hui.
Intitulée « 2019 FinAccess Household Survey Report », l’étude a été menée conjointement par l’institution financière, le Bureau central de statistiques (KNBS) et Financial Sector Deepening (FSD) Kenya.
Selon le document, ce pourcentage d’accès place le Kenya au troisième rang africain en ce qui concerne l’inclusion financière, derrière les Seychelles et l’Afrique du Sud qui affichent respectivement des taux de 95% et de 90%.
L’embellie enregistrée est principalement le résultat de la progression fulgurante de l’usage du Mobile Money, des initiatives du gouvernement et du développement dans les technologies d’information et de communication, souligne le rapport.
Sur les 25,1 millions d’adultes interrogés, l’étude indique que les fournisseurs de ce service financier ont touché environ 20 millions d’individus.
En outre, 79,4% des Kényans adultes utilisent actuellement le Mobile Money contre 71,4% en 2016 et environ 28% en 2009.
Dans cette catégorie de services financiers, il convient de mettre particulièrement en lumière M-Pesa, le service de paiement par mobile de l’opérateur de téléphonie mobile kényan, Safaricom, lancé en 2007. Ce réseau est notamment utilisé par 25,57 millions d’individus sur 31,6 millions de personnes utilisant les services de transfert par Mobile Money, d’après les dernières données de l’Autorité kényane des communications, datant de décembre dernier.
avec : agenceecofin