On s’y attendait. Contraint de reculer face à la montée de l’offre globale depuis les deux dernières semaines, le pétrole a atteint le plancher jeudi.
Selon l’AFP, le WTI, référence américaine du brut, a cédé 2,30 dollars à 45,52 dollars à New York sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex). Le combustible n’avait plus atteint ce niveau depuis le mois de novembre 2016.
Pour les analystes et experts, il urge que les pays membres de l’OPEP et ceux non-OPEP reconduisent l’accord de réduction de l’offre pour rassurer les marchés. « Le marché s’écroule vraiment. Tant que l’on n’aura pas l’annonce d’un accord sur des baisses de production, les investisseurs vont tirer les cours vers le bas.», a expliqué au Figaro, Gene McGillian, analyste chez Tradition Energy, l’un des leaders mondiaux du consulting énergétique.
En attendant le retour de la confiance des investisseurs, des jours sombres attendent le pétrole, au moins jusqu’au 25 mai prochain, à moins qu’un changement majeur ne survienne aux Etats-Unis où la production de schiste ne cesse de grimper.