Au fur et à mesure que tombent les résultats de l’année 2016, le bilan du quinquennat se dessine peu à peu. Et comme pour le visage du nouveau monarque français que les journaux télévisés font apparaître progressivement en ouverture du «20 heures» les soirs du second tour de l’élection présidentielle, le doute n’est plus permis. L’image de synthèse résumant ces cinq années en matière sociale et économique est effrayante. Les statistiques, toutes pitoyables dans leur sombre cohérence, le disputent au désarroi des esprits que reflète la scène politique devenue un bateau ivre.
«Quand je me regarde je me désole et quand je me compare je me console», prétend un adage fameux. Mais en l’occurrence, la comparaison avec nos principaux partenaires procure une impression tout aussi calamiteuse que ce que nous renvoie notre propre miroir.
Croissance, chômage, finances publiques, commerce extérieur. Pour chacun de ces quatre grands indicateurs clés, la France fait désormais moins …
Avec lefigaro