Une pénurie de pommes de terre sévit actuellement dans l’archipel, privant ainsi les Japonais des chips dont ils raffolent.
Les Japonais sont malgré eux au régime sans chips: faute de récolte suffisante de pommes de terre au nord du Japon l’an passé, le spécialiste des en-cas japonais Calbee a été contraint de stopper la vente de “potato chips” dont raffolent les Nippons.
“Nous avons suspendu progressivement à partir du 12 avril dans tout ou partie du pays la vente d’une trentaine de variantes de chips aux pommes de terre et nous ne savons pas à quel moment nous pourrons reprendre”, a déclaré à l’AFP mercredi un porte-parole de Calbee, Masaya Kawase.
Calbee, qui s’ingénie à varier les saveurs de ses chips, et son concurrent Koikeya utilisent dans leurs usines des pommes de terre de Hokkaido, île agricole septentrionale, mais le passage l’an dernier de violents typhons a ruiné la récolte d’août-septembre.
Un marché de 1,35 milliard d’euros
Koikeya a dû aussi momentanément cesser de livrer certaines de ses chips, mais a repris en partie. “Les pommes de terre ne sont récoltées qu’une fois par an dans chaque région, et l’approvisionnement se fait au fil des mois selon une ligne sud-ouest/nord-est comme la floraison des cerisiers”, a-t-il précisé.
Calbee, qui a commencé voici plus d’un demi-siècle à produire et commercialiser les fines lamelles de patates frites tant apprécié en Occident, estime que la moitié de son chiffre d’affaires (250 milliards de yens soit 2,1 milliards d’euros) est généré par ses ventes au Japon de “potato chips” et autres variétés de snacks à base de pommes de terre, marché sur lequel il est le leader incontesté.
Avec bfmbusiness