L’organisation des producteurs par la création d’Organisations professionnelles agricoles (OPA) et la mise en place des interprofessions est l’un des piliers principaux de la modernisation de l’agriculture ivoirienne, a fait savoir le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du Développement durable, Coulibaly Minayaha, mercredi, à Bouaké, à l’ouverture de la 7e édition des Journées de l’administration agricoles délocalisées.
Coulibaly a indiqué que la mission du ministère est de faire en sorte que l’agriculture soit «à la fois moderne, attractive, rentable et surtout durable c’est-à-dire, qui respecte l’environnement».
Pour ce faire, a-t-il souligné, le ministère accorde une grande importance aux OPA et à la mise en place des interprofessions. L’interprofession qui est une chaîne regroupant les producteurs, les transformateurs et les distributeurs permettra de prendre la relève en matière d’opérationnalité de l’Etat parce que l’Etat ne peut pas tout faire.
«Pour permettre aux acteurs de le faire eux-mêmes, il faut les aider à s’organiser et ensuite les aider à devenir de véritables professionnels pour prendre leur destin en mains. C’est l’un des piliers de la modernisation parce qu’on est mieux servi que par soi-même», a-t-il noté.
Dans la communication qu’elle a livrée après M. Coulibaly, la directrice des OPA, Mireille Konan Azoh, a indiqué que l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) «assure la crédibilité de la filière et constitue l’interlocuteur privilégié des pouvoir publics, des bailleurs de fonds et des différents partenaires». Elles constituent pour les partenaires et les bailleurs ‘’des interlocuteurs fiables et représentatifs des filières concernées’’, a-t-elle relevé.
L’intensification de la recherche scientifique pour l’obtention de matériel végétal amélioré, la maîtrise de l’eau et la mécanisation, sont autant de mesures d’accompagnement prises pour avoir une agriculture moderne et performante en vue de donner à manger convenablement aux populations et réaliser l’objectif de la «faim zéro en 2030».
Source : AIP