Il est l’homme le plus recherché du Sahel et s’est imposé comme le patron de la nébuleuse jihadiste régionale. Le GSIM, qu’il dirige, regroupe depuis mars 2017 les principales katibas du Mali.
Presque chaque jour, ses combattants (entre 500 et 1 000) attaquent les Forces armées maliennes, les Casques bleus de la Minusma ou encore les militaires français de la force Barkhane. Victimes d’engins explosifs improvisés ou de règlements de comptes, les civils ne sont pas épargnés.
Recrutant dans les différentes communautés subsahariennes de la région, Iyad Ag Ghaly (60 ans) parvient depuis 2015 à frapper régulièrement les capitales ouest-africaines. Le double attentat du 2 mars à Ouagadougou est son œuvre.
Touareg de la tribu des Ifoghas, il a longtemps été une figure de la lutte indépendantiste touarègue avant de se convertir à l’islamisme radical. Beaucoup estiment qu’aucune paix durable n’est possible sans lui.
J.A.