Déjà présentes sur la péninsule rattachée en 2014 à la Russie à l’issue d’un référendum, plusieurs sociétés chinoises pensent à s’impliquer davantage dans les projets de construction en Crimée. À noter que le règlement de ces contrats sera effectué en monnaies nationales.
Les investisseurs chinois s’intéressent aux projets d’infrastructures en Crimée et se disent prêts à effectuer le paiement en devises nationales, a indiqué à Sputnik Gueorgui Mouradov, vice-Premier ministre du gouvernement criméen et représentant de la Crimée auprès du Président russe.
«Nos projets portent sur la construction de routes régionales et celles du littoral. En ce sens, nous sommes intéressés à coopérer avec la Chine», a-t-il indiqué.
«Des sociétés chinoises sont déjà impliquées dans le développement des infrastructures en Crimée, et notamment dans la construction de structures plates à l’aéroport de Simferopol. Ils ont rapidement réagi à la proposition d’élever un pont énergétique à travers le détroit de Kertch en 2016, quand les nationalises ukrainiens ont fait sauter les lignes énergétiques alimentant la péninsule», a poursuivi le responsable.
Le vice-Premier ministre a ajouté que les sociétés chinoises étaient prêtes à régler en roubles et en yuans. «Dans les règlements avec la Chine, la Russie passe progressivement aux transactions en monnaies nationales ce qui permet de réduire les frais de change, de former un mécanisme de financement commercial et d’élargir la liste d’instruments financiers en monnaies nationales, d’obtenir l’indépendance face au dollar», a noté M. Mouradov.
Et d’ajouter: «Si on y ajoutait les technologies de règlement en dehors des banques, soit le blockchain, notre coopération pourrait s’élargir encore davantage».
Avec sputnik