M. Nongolougo SORO
‘‘L’administration numérique, une opportunité et une nécessité pour l’émergence de la Côte d’Ivoire’’
Cela fait trois années jour pour jour que M. Nongolougo SORO dirige la Société Nationale de Développement Informatique, la SNDI. Dans l’entretien ci-dessous, ce dernier parle de sa structure. Il dit comment il a assaini ses finances, relancé ses activités et œuvré à positionner la société pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’administration numérique en Côte d’Ivoire. Il explique ses relations avec le secteur privé, et exprime sa foi en l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020.
Bonjour Monsieur. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de PME-PMI et aux populations ?
Je suis M. Nongolougo Soro et je suis le Directeur Général de la Société Nationale de Développement Informatique, la SNDI. J’occupe ce poste depuis trois ans, c’est-à-dire depuis fin octobre 2011, suite à un appel à candidature lancé en Juillet 2011 par la Primature et conduit par le cabinet de conseil international Deloitte.
Quelle est votre vision et les grandes lignes de votre politique de gestion et de développement de la SNDI ?
Notre vision est conforme aux objectifs que le Gouvernement s’est fixé, en vue de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Comme vous le savez, nous sommes à l’ère de la société de l’information. De ce fait, aucun pays ne peut réellement prétendre à la modernité et au développement de façon efficace et efficiente, s’il n’utilise pas adéquatement les outils informatiques et, de façon générale, les outils des technologies de l’information et de la communication (TIC), dans la conduite des activités du secteur public tout comme du secteur privé.
C’est en tenant compte de ce fait et conformément à la feuille de route que j’ai reçu du Premier Ministre, suite à ma prise de fonction en Octobre 2011, que nous avons élaboré en 2012 la nouvelle vision de la SNDI. Cette nouvelle vision, qui s’inspire de l’accélération des réactions chimiques par l’usage de catalyseurs, stipule que la SNDI se veut d’être le catalyseur de l’éclosion effective et de la pérennité d’une administration numérique et efficace dans notre pays. Cette vision nous fixe donc l’objectif ultime que nous devons atteindre, à savoir accélérer l’éclosion effective de l’administration numérique dans notre pays et œuvrer de sorte à la pérenniser.
Dans le but d’encadrer notre cheminement vers cet objectif ultime, nous avons élaboré, toujours en 2012, un plan d’actions stratégiques triennal 2013-2015 que nous mettons en œuvre depuis lors.
Mais, pour mettre en œuvre ce plan d’actions stratégiques triennal, il nous faut des ressources humaines avec des expertises avérées dans nos corps métiers de l’informatique et des technologies de l’information et de la communication, de façon générale. C’est dans cette optique que nous avons fait, au premier trimestre de 2012, un audit des ressources humaines et de la structure organisationnelle de la société en tenant compte des besoins de nos missions.
Les résultats de cet audit nous ont permis de réorganiser la société en Mai 2012. Considérant que les ressources humaines sont la première richesse de la société, nous avons alors mis en place une stratégie de développement et d’attraction des talents.
Les résultats que nous avons obtenus en 2012, en 2013 et à ce jour en 2014 sont probants et témoignent donc de l’efficacité de notre stratégie globale.
Qu’est-ce qui a motivé la création de la SNDI ?
La SNDI a été créée par le Gouvernement en Mars 1999 pour accompagner les efforts de modernisation de l’administration de notre pays via l’usage adéquat des outils informatiques dans la conduite des activités du secteur public.
Tout remonte au premier Président, Son Excellence Monsieur Félix Houphouët-Boigny, qui aimait répéter que l’avenir appartient à la science et à la technologie. Conscient de cette réalité qui devenait de plus en plus pressante du fait de l’avènement imminent de la société de l’information, le Gouvernement a senti, à juste titre, la nécessité de disposer d’une structure étatique qui mettrait en œuvre les projets informatiques dans le cadre de la réforme et de la modernisation de l’administration de notre pays. C’est ainsi que la SNDI a été créée par décret le 10 Mars 1999 comme une société d’état ayant pour missions d’effectuer, à la demande et au compte de l’état ou de tout autre tiers, des études et du conseil en informatique, le développement d’applications logicielles adaptées au corps métiers de l’administration, la conception, le déploiement et l’exploitation d’un Intranet de l’Administration avec des composantes sectorielles, et enfin de former les agents du secteur public en informatique afin qu’ils utilisent adéquatement les outils mis à leurs dispositions.
En tenant compte des exigences de notre ère, des ambitions du Gouvernement pour notre pays et des contributions de la SNDI dans le cadre la vulgarisation de l’usage de l’outil informatique dans l’administration publique, nous pouvons dire que nos autorités ont vu juste en créant la SNDI.
En votre qualité de Directeur Général, quel programme avez-vous mis en place dans ce sens pour les années à venir ?
Notre programme consiste à vulgariser dans toutes les composantes de l’administration l’usage des outils informatiques et de façon générale des outils des technologies de l’information et de la communication (TIC) conformément aux ambitions d’émergence de notre pays et aux exigences de la société de l’information. Car, notre contribution dans la réalisation de l’ambition de pays émergent à l’horizon 2020 est d’œuvrer aux côtés du Gouvernement de sorte à doter notre pays d’une administration numérique et efficace à cette échéance.
Aussi, nous avons doté la société d’une vision conforme à celle du Gouvernement, décliner cette vision dans un plan d’actions stratégiques triennal 2013-2015 que nous exécutons depuis lors avec des résultats concluants. Nous avons élaboré et mis en œuvre une politique et une stratégie de développement des ressources humaines et d’attractions des talents pour constamment doter la société de l’expertise nécessaire pour accomplir ses missions. Les plans d’actions annuels qui découlent du plan d’actions stratégiques triennal 2013-2015, nous permettent d’exploiter les acquis et réalisations antérieures de la SNDI pour doter tous les ministères et autres démembrements majeurs de l’Etat de systèmes d’informations intégrés et sectoriels à fin 2015. Ces systèmes d’informations sectoriels sont conçus pour être des composantes de l’Intranet de l’Administration, système d’information global dont la SNDI a entamé la mise en place depuis sa création, et ce conformément à la stratégie nationale de la gouvernance électronique élaborée par le Gouvernement.
Un autre volet de notre programme est la formation des agents du secteur public. Le Centre de Formation SNDI (CFS) que nous avons créé le 15 Mai 2012 et ouvert les portes le 10 Septembre 2012 a formé à ce jour près de 4300 fonctionnaires dans l’usage des outils informatiques.
Il faut noter que nous conduisons notre programme d’actions en collaboration étroite avec tous les autres acteurs étatiques du domaine, comme le CICG (Centre d’Information et de Communication Gouvernementale) et l’ANSUT (Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications/TIC), et nos partenaires du secteur privé, en particulier le GOTIC, le Groupement des Opérateurs du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication
Par rapport à vos activités, quel est votre bilan depuis votre arrivée à la tête de la société ?
Les résultats de notre bilan à ce jour se situent à plusieurs niveaux à savoir la relance des activités de la société, l’assainissement de ses finances, son positionnement dans la stratégie de l’administration numérique et même dans le développement de l’économie numérique dans notre pays. Le premier point de notre bilan est la réhabilitation, le renforcement et l’expansion de l’infrastructure réseau de l’Intranet de l’Administration, suite à la crise postélectorale que le pays a traversé. Nous avons acquis et déployé une nouvelle plateforme satellitaire qui permet à l’Intranet de l’Administration d’avoir la capacité de couvrir tout le territoire national. Ainsi, aujourd’hui, n’importe quelle localité du pays peut être connectée à l’Intranet de l’Administration à la demande des autorités. Nous avons, à la demande et au compte de l’Etat via la Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF), réhabilité à ce jour tous les sites de la cinquantaine de localités connectées à l’Intranet de l’Administration avant la crise postélectorale, à l’exception de quelques sites pillés ou détruits. Nous avons connectées à ce jour une trentaine de nouvelles localités depuis début 2012 au compte de la DGBF ou d’autres structures étatiques comme les Ministères de la Défense, du Commerce, des Eaux et Forêts, de la Santé, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Les Préfets, les Sous-Préfets et leurs collaborateurs, et les membres de certaines directions régionales dans ces localités à l’intérieur du pays ont accès à l’Internet via l’infrastructure satellitaire de l’Intranet de l’Administration. Cette infrastructure satellitaire supporte l’exploitation à l’intérieur du pays des applications de gestion des finances publiques de la Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF) et du Trésor, et de l’application informatique SIGAF (Système Intégré de Gestion des Activités Forestières) développée par la SNDI à la demande et au compte du Ministère des Eaux et Forêts. A ce jour l’Intranet de l’Administration compte plus de 4000 fonctionnaires utilisateurs Internet au sein de l’Administration à Abidjan et à l’intérieur du pays.
Le second point, de taille de notre bilan à ce jour, est que nous avons assaini les finances de la SNDI en un an. A la fin de l’exercice 2011, la société avait un déficit cumulé de 536 millions FCFA; et, avec le niveau des capitaux propres de la société, la moindre perte risquerait de compromettre l’existence de la société conformément aux lois de l’OHADA. En 2012, notre première année effective, nous avons pratiquement doublé le volume d’activités et le chiffre d’affaires, et enregistré un résultat bénéficiaire net de 580 millions FCFA. Cela a compensé la perte cumulée antérieure et dégagé désormais une marge positive. En 2013 et, à ce jour, en 2014, nous avons consolidé l’assainissement des finances de la SNDI, ce qui lui a donné une situation financière viable. Par contre, la trésorerie demeure un challenge du fait des créances en souffrance avec nos clients. Le troisième point de notre bilan est le renforcement du positionnement de la société dans la stratégie numérique du gouvernement, à travers notre travail quotidien et les initiatives que nous avons menées avec le concours de nos partenaires. Aujourd’hui, la SNDI intervient dans les différents projets majeurs informatiques ou TIC de l’Administration. Le quatrième point majeur de notre bilan est la mise en place et l’exploitation d’un écosystème public-privé autour de la SNDI. Aujourd’hui, avec le partenariat que nous avons signé avec le GOTIC le 14 Juin 2012, c’est tout un écosystème public-privé que nous avons bâti autour de la SNDI qui permet à la société d’accomplir ses missions aux côtés du Gouvernement tout en boostant le développement du secteur privé local dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Nous accomplissons cela à l’image de structures similaires dans certains pays développés qui nous servent de références comme NIA (National Information Agency) en Corée du Sud. Le cinquième point majeur de notre bilan à ce jour est la mise en place de profils de carrières au sein de la société et la mise en œuvre d’une politique et d’une stratégie de développement des ressources humaines et d’attraction des talents locaux et même de la diaspora.
Quelles sont vos rapports avec la zone franche dénommée VITIB ?
Nous avons des rapports de complémentarité avec le VITIB, le Village Ivoirien des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie. Dans le cadre de cette complémentarité qui inclut le CEPICI (le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire), nous œuvrons pour rendre la Côte d’Ivoire attrayante aux investisseurs dans le domaine des TIC. Et nous encourageons ces investisseurs à s’implanter au niveau du VITIB. Nous avons emmené plusieurs sociétés étrangères à visiter le VITIB, afin de les inciter à s’installer dans cette zone franche de la Côte d’Ivoire. La dernière entreprise en date est Coaxis International, une société américaine qui envisage créer une filiale en Côte d’Ivoire. Notre objectif, dans le cadre de la collaboration avec le VITIB et le CEPICI, est d’amener des équipementiers comme HP et Dell, et des éditeurs de logiciels comme Microsoft à installer au VITIB des filiales respectivement de montage d’ordinateurs et de développement de logiciels, comme c’est fait en Inde et en Chine. La Côte d’Ivoire est une porte d’entrée effective au marché sous-régional de l’Afrique de l’Ouest ayant près de 300 millions de consommateurs potentiels; c’est la taille en population du marché des Etats-Unis même si le pouvoir d’achats n’est pas comparable.
Comment se déroule le volet formation de vos missions?
La formation continue est une nécessité pour pouvoir capitaliser les investissements faits par le Gouvernement dans le domaine informatique/TIC à l’endroit de l’administration publique. C’est donc dans cette veine que, lors de la réorganisation de la société, nous avons créé le 15 Mai 2012 le Centre de Formations SNDI (CFS) dédié au renforcement des capacités des agents du secteur public dans l’usage des outils informatiques ou TIC. C’est ainsi que, depuis l’ouverture effective des portes du CFS le 10 Septembre 2012, nous avons formé à ce jour près de 4000 fonctionnaires à l’usage adéquat des outils informatiques ou TIC comme les outils de la bureautique (Excel, Word, PowerPoint, etc.), les messageries ou courriers électroniques (email), l’usage de l’Internet, l’usage des outils collaboratifs, l’archivage numérique et la gestion électronique des documents, la gestion de projets informatiques, la gestion et l’exploitation de systèmes informatiques, etc. Au nombre des agents formés nous comptons des fonctionnaires de tous rangs; à titre d’exemples nous avons formés des Ambassadeurs et plus récemment les magistrats du Parquet Général près la Cour Suprême. Il faut noter que les cabinets de formation membres du GOTIC, l’ESATIC (Ecole Supérieure Africaine des TIC), l’INP-HB à Yamoussoukro et les filières informatiques et télécoms de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan sont nos principaux partenaires dans ce volet de nos missions. La formation continue en informatique/TIC des fonctionnaires est clairement un des accomplissements majeurs de notre bilan de trois ans.
Quelles sont les innovations apportées par la SNDI à la politique numérique en Côte d’Ivoire ?
Nos innovations dans le cadre de la politique numérique du pays sont aux niveaux organisationnel et technologique. Au niveau organisationnel, nous avons le Cadre de Concertation entre la SNDI et les DSI (Directions des Systèmes d’Informations) des Ministères et autres démembrements de l’Etat, notre rôle dans les activités du Club des DSI (secteurs privé et public), l’écosystème public-privé résultant du partenariat avec le GOTIC. En effet, nous avons institué depuis Janvier 2012, le Cadre de Concertation SNDI/DSI de l’Administration publique pour servir de forum d’échanges d’expérience et de bonnes pratiques dans le domaine de l’informatique/TIC et de cadre de réflexion sur la mutualisation, le partage et l’évolution des systèmes informatiques de l’Administration. Nous militons auprès des autorités pour instituer la fonction de DSI (Direction des Systèmes d’Information) dans chaque Ministère et autre démembrement de l’Etat. Aujourd’hui, vu que nous sommes à l’ère de la société de l’information, le traitement automatique et rapide de l’information ou des données de tout genre, le partage rapide de l’information ou des données, l’analyse automatique et rapide de l’information ou des données sont des facteurs essentiels à l’efficacité et aux performances dans la conduite des activités de toute structure publique ou privé. Le Guichet Unique de création des entreprises du CEPICI est un exemple probant de cette affirmation: aujourd’hui, nous pouvons créer une entreprise en 48 heures en Côte d’Ivoire. Aussi, le tandem DAF – DSI- Directeurs de la Planification des Ministères et autres démembrements de l’Etat est nécessaire pour la conduite efficace et à moindre coût des activités métiers via l’usage adéquat des outils informatiques/TIC. Nous avons organisé en Juillet 2014 une session du Cadre de Concertation dédiée à l’importance de ce tandem. Ce Cadre de Concertation aide beaucoup dans le pilotage de l’informatisation de l’Administration et donc de l’éclosion effective de l’Administration numérique dans notre pays. Nous avons commencé à faire autant au niveau du secteur privé via le Club des DSI de Côte d’Ivoire. Enfin, l’écosystème d’affaires bâti autour de notre partenariat avec le GOTIC nous permet de contribuer à booster les entreprises du secteur privé dans le domaine informatique/TIC. A mon humble avis, le bilan est positif et encourageant depuis la signature du partenariat en Juin 2012.
Au niveau technologique, nous avons entamé l’évaluation des nouvelles technologies et solutions informatiques/TIC via le Département de Veille Technologique et de Cybersécurité que nous avons créé en Mai 2012 lors de la réorganisation de la société. Ce département va évaluer régulièrement les nouvelles technologies ou solutions pour s’assurer qu’elles sont adaptées aux besoins de l’administration et matures assez pour être recommandées pour usage. A titre d’exemple, nous œuvrons actuellement pour la mise en place d’un Cloud privé ou hybride de l’Administration ivoirienne afin de faciliter la mutualisation, le partage et la sécurisation des ressources informatiques/TIC de l’Etat. Enfin, nous mettons un accent particulier sur la cybersécurité pour laquelle nous disposons d’une très bonne expertise, mais que nous continuons à renforcer.
En dehors de la Côte d’Ivoire, quels sont les pays où vous intervenez aussi ?
En dehors de la Côte d’Ivoire, nous intervenons dans certains pays de la sous-région, en particulier dans les pays membres de l’UEMOA. La SNDI a commencé à exporter son expertise depuis le début des années 2000 avec l’adoption par le Sénégal, le Togo, le Bénin et la Guinée-Bissau, du SIGFIP, le Système Intégré de Gestion des Finances Publiques développé par la SNDI, initialement à la demande et au compte de l’Etat de Côte d’Ivoire. D’autres applications métiers de gestion des finances publiques ont été exportées dans certains de ces pays. Notre expertise en étude et conseil en informatique a été exportée au Gabon, en Guinée-Equatoriale et au Mali, en plus des pays qui utilisent le SIGFIP. Il en est de même pour notre expertise en réseaux et en télécommunication qui nous a permis de déployer et mettre en exploitation une infrastructure de réseau satellitaire au Togo en 2013, au compte du Gouvernement de ce pays, suite à un appel d’offres international que nous avons remporté. Nous ambitionnons développer plus nos activités dans la sous-région pour accompagner les efforts de l’intégration sous-régionale.
Un message à l’endroit de vos partenaires et des populations ?
A l’endroit de nos partenaires que je vais éviter d’énumérer pour ne pas en oublier, je voudrais les remercier pour ce que nous avons accompli ces trois dernières années et leur réitérer mon appel selon lequel nous avons le devoir d’œuvrer ensemble pour réaliser l’éclosion effective et la pérennité d’une administration numérique et efficace dans notre pays; par extension, nous avons le devoir d’accompagner le Gouvernement dans ses initiatives pour l’avènement d’une véritable économie numérique dans notre pays. La SNDI s’engage à œuvrer dans ce sens.
A l’endroit de la population, je voudrais rappeler que les illettrés d’aujourd’hui ne sont pas seulement ceux qui ne savent pas lire et écrire, mais aussi ceux qui ne savent pas utiliser l’Internet et de façon générale les outils informatiques/TIC de base comme la messagerie ou courrier électronique (email), le web, les outils bureautiques, etc. J’ai eu l’honneur et le privilège de voir des Ambassadeurs et, récemment, les Magistrats du Parquet Général près la Cour Suprême se former à l’usage des outils informatiques/TIC au Centre de Formation SNDI. J’exhorte donc tout le monde à s’approprier les outils informatiques/TIC.
Interview réalisée par
Liport Max