L’expérience est gage de fiabilité et de confiance
Dans un contexte de normalisation progressive et face à une clientèle de plus en plus exigeante, Afric Voyages mise sur la carte de l’expérience pour accrocher…
Marie Reine Koné, PDG nous entretient…
- Quelle est la place de Afric Voyages dans le train de la relance économique ?
Pendant la crise que nous avons traversée, peu d’ivoiriens pensaient à prendre des loisirs à l’étranger, peu de séminaires et de congrès s’organisaient en CI.
Nous avons donc connu une période de relative austérité pendant laquelle sérieux et rigueur nous ont permis de nous maintenir.
Aujourd’hui nous nous portons mieux, mais nous devons garder à l’esprit que les exigences de la clientèle ivoirienne sont importantes en termes de qualité de service.
Nous devons offrir des prestations irréprochables. Mes collaborateurs en sont conscients et ont un esprit d’équipe qui permet à AFRIC Voyages de se situer parmi les meilleurs grâce à des méthodes de travail collectives et harmonieuses.
J’ai un souci constant de maintenir une équipe, je reste persuadée que d’un travail collectif, ressort toujours une image positive de la société, quelle qu’elle soit.
Il est de mon souci constant d’apporter une formation technique mais également psychologique à cette équipe. Elle a besoin d’un savoir faire mais aussi d’un savoir vivre.
Et je pense que les fruits de cet effort sont perceptibles sur le marché et me donne des avantages concurrentiels.
AFRIC voyages a fêté ses 30 ans en 2009, c’est dire que nous avons une longue expérience à mettre à la disposition du consommateur ivoirien.
Dans notre métier, comme dans beaucoup d’autres, l’expérience compte beaucoup, elle est gage de fiabilité et de confiance.
- Comment vous êtes vous rendu incontournable dans le domaine du Voyage ?
Merci pour cette appréciation !
C’est le résultat de beaucoup de travail
Il y a un certain nombre d’années (je ne vous dirais pas combien !) passionnée par l’aérien, je me suis familiarisée avec ce métier pendant 5 ans en Compagnie Aérienne (UTA) puis 20 ans (et plus) en Agence de Voyages à la Direction de l’Agence Afric Voyages . (NDLR. Voir encadré parcours du Dirigeant).
Depuis 1993, avec plusieurs Associations et Syndicats de la sous région (AOC) nous construisons des Institutions, établissons des réformes fortes qui régissent notre activité en lui apportant assurance, garantie et performance
- Comment expliquez vous cette notoriété qui vous place depuis ses 20 dernières années parmi les Agences de Voyages en pelletons de tête en CI ?
Probablement par la maitrise des besoins et des attentes de la clientèle.
Quant on connait le pouvoir d’achat des Ivoiriens, il est indispensable de se faire un portefeuille de partenaires ciblés qui répondent le plus exactement aux besoins de notre clientèle, quel que soit le budget dont elle dispose.
Probablement aussi par des relations exceptionnelles avec les différentes compagnies aériennes. Mes diverses activités me permettent d’avoir des liens professionnels très étroits avec les principaux dirigeants des transporteurs représentés en Cote d’Ivoire.
Je pense ainsi, leur inspirer confiance et être pour eux une référence de sérieux et de professionnalisme.
Ces liens vont au delà de liens avec l’agence AFRIC voyages, car je représente également un réseau d’agences de voyages : FlyAfrika, le 1er réseau africain d’agences de voyages indépendantes, dont je suis membre fondateur (créé le 08 mai 2008).
Ce réseau a pour ambition de répondre à la nécessité de se regrouper pour offrir une meilleure prestation à notre clientèle. Il rassemble actuellement 15 agences de voyages sur 14 pays de la zone AOC. Nous sommes ainsi plus performants car nous mettons une véritable synergie de groupe eu service de la clientèle mais également de nos fournisseurs.Notre métier connaît de profondes mutations depuis plusieurs années.
En 2009, cette mutation a pris la forme d’un changement complet de modèle économique entre les agences de voyages et les compagnies aériennes qui opèrent dans notre sous région. Grâce à la combativité de notre fédération sous régionale (FISAVET), dont je suis membre actif, nous avons réussi à préserver les intérêts de nos clients passagers et sécuriser nos conditions de rémunération.
Cette mutation s’est accompagnée de l’élévation du niveau d’exigence de qualité de la part de nos clients, qui attendent un véritable service d’assistance.
Ce qui dépasse la livraison simple du billet d’avion. Nos clients attendent, désormais de nous, de les accompagner tout le long de leur déplacement, partout dans le monde.
Notre réponse a également été, la constitution de ce réseau FlyAfrika.
Comme dans tous les autres secteurs, il arrive un moment où nous sommes obligés de diversifier nos activités.
Dans ce but, j’ai ouvert une agence GSA (General sales Agences) ATLAS GSA-CI dont l’objet est d’apporter assistance aux compagnies aériennes non représentées en Côte d’Ivoire avec ou sans vol à destination d’Abidjan.
Au fur et à mesure des années, ATLAS GSA-CI a pu rejoindre un réseau mondial : APG, qui nous ouvre de grandes perspectives d’assistance beaucoup plus spécifique à un très grand nombre de Cies aériennes.
Je pense que c’est l’ensemble de toutes ces activités qui me donne à moi et à AFRIC Voyages une relative notoriété dans le transport aérien.
- A cette heure de normalisation, quelles sont les difficultés majeures rencontrées par Afric Voyages ?
La situation des agences de voyages en Côte d’Ivoire, comme dans toute la région AOC, est encore difficile.
Le principal problème que nous rencontrons est un problème de trésorerie.
Nous devons être extrêmement vigilants quant aux conditions de règlements accordées aux clients. Malheureusement beaucoup d’entre nous argumentent encore sur ce point pour démarcher la clientèle, c’est une erreur, à mon avis.
- Les Agences de Voyages sont soumises par IATA (International Air Transport Association) à des conditions financières très strictes.
Dès qu’une agence a son agrément IATA, c’est-à-dire qu’elle est autorisée à émettre des billets d’avion pour le compte des Cies aériennes, elle détient un crédit d’argent qui ne lui appartient pas à elle, mais aux Cies, elle ne peut donc ” jouer ” avec ça ! C’est dangereux pour la vie de la société !
J’insiste pour dire que l’argent qui transite par les comptes bancaires d’une agence de voyage ne lui appartient pas, elle n’en possède que 2 à 3%, environ.
Il s’agit de l’argent des compagnies aériennes.
De plus elle doit s’acquitter du règlement de ses fournisseurs (les compagnies aériennes) dans des délais courts n’autorisant aucun retard même de 1 heure, (le 30 et le 15 de chaque mois, avant 12H00) tout est extrêmement régulé, tout est extrêmement stricte.
A partir du moment où l’agence comprend l’importance d’une bonne santé financière, le reste de ses problèmes est gérable.
Nous avons connu, bien sûr, de gros problèmes avec les impôts et le Fisc, qui n’avaient pas toujours une approche très ” informée ” de notre mode de fonctionnement si particulier. Il en résultait des tracasseries immenses. Nous espérons que maintenant, nous aurons des relations plus sereines avec les agents des impôts, espoir fondé sur des échanges cohérents et constructifs que nous avons eu avec quelques uns d’entre eux :
Plus d’informations, plus de formations, moins de sanctions (et je pense que c’est ainsi que les agents des impôts doivent concevoir leur travail).
C’est une évidence, nous avons soif de développement dans la sérénité, et dans le professionnalisme ; Nous avons suffisamment donné dans l’amateurisme et la régression.
- Avez-vous des projets de développement ?
Personnellement, j’ai de belles ambitions de développement mais je reste encore un peu frileuse, Je souhaiterai développer davantage tous ce qui concerne le tourisme religieux, le tourisme de cure, le tourisme de santé et le tourisme de congrès/séminaires.
C’est beaucoup de travail et mon équipe et moi avons plaisir à « retrousser les manches » pour aller de l’avant.
Pour devenir plus performants, nous avons également besoin :
1/ d’une plus grande diversité de compagnies aériennes sur le tarmac de l’aéroport FHB : une Cie qui atterrit à Abidjan c’est un pont établit entre la CI et le pays de la Compagnie. Il en résulte des échanges avec ce pays. Certaines destinations sont difficiles à atteindre : l’Afrique du Sud, les USA, l’Afrique australe, les capitales de la sous région.
Il faut y remédier, même si la demande n’est pas encore suffisamment forte, l’offre la provoquera: c’est ainsi que naissent les opportunités d’affaires.
2/ d’infrastructures : nous voulons bien faire venir des touristes, mais nous manquons cruellement de routes, de moyens de transport terrestres, de structures hôtelières répondant à des standards internationaux. Anticiper leur venue ce serait faire une mauvaise publicité de notre destination.
3/ de systèmes bancaires plus commerciaux permettant aux PME-PMI d’être accompagnées dans leur choix de développement.
- Un dernier mot à l’endroit de vos clients et de la population.
AFRIC Voyages souhaiterait apporter à ses clients et à l’ensemble des ivoiriens le rêve du voyage.
Nous devons démontrer que les moyens de le réaliser, sont à la portée d’un grand nombre !
De merveilleuses destinations touristiques, autres que l’Europe, sont offertes sans tracasserie de visa !
– Le Maroc où il y fait bon vivre un séjour en famille
– La Turquie où tourisme balnéaire et tourisme culturel et historique se disputent la une
– L’Afrique du Sud si différente et si proche de nous !
– Nos pays voisins, tellement proches qu’il nous semble les connaître mais qui méritent d’être visités tant leur diversité est grande;
C’est en voyageant qu’on réalise si dans notre pays il y fait bon vivre ou non ! et puis ne l’oublions pas ! ” Se frotter la cervelle à celle d’autrui” est le meilleur engagement vers le progrès et l’évolution.
AFRIC voyages souhaiterait également contribuer au développement du tourisme en Côte d’Ivoire. Nous avons connu de belles années pendant lesquelles la destination ” Côte d’Ivoire ” figurait dans les revues des Tours Operators les plus connus.
Notre littoral est magnifique, notre géographie du Nord au Sud est extrêmement variée, notre incomparable surface lagunaire a été le décor de grandes compétitions mondiales de ski nautique, pourquoi ne le redeviendrait-elle pas ?
Il faut de la bonne volonté, des moyens humains, des orientations politiques pour que nous puissions à nouveau exploiter ces richesses.
Voila ce que je souhaite pour notre cher pays !
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