Première Ivoirienne à avoir eu un brevet d’invention en France dans le domaine Capillaire
Bonjour, présentez vous aux opérateurs Economique et à la population Ivoirienne ?
Je suis Marie Josée FENOUIL, née Hudson, diplômée de la faculté des sciences de Nice, Côte d’Azur.
Biologiste inventeur, spécialiste de l’étude du cheveu au microscope.
Première Ivoirienne à avoir eu un brevet d’invention en France dans le domaine Capillaire.
Prix d’Excellence du Président de la République de CI en 1999.
Prix Féminin de la recherche scientifique de la Jeune Chambre Internationale de Côte d’Ivoire en mai 2000.
Sélectionnée parmi les 40 Femmes Pionnières de CI en mars 2005 par le Journal Fraternité Matin.
Femme modèle de la société Unilever.
Fondatrice du premier Centre de soins capillaires à Abidjan, Deux Plateaux Vallon, avec des partenaires de 2003 à 2006, qui a dû fermer à cause de la
Situation socio-économique à cette période.
Présidente de l’Association des Inventeurs de CI ( 2AI ) de 2003 à 2010.
Qu’est ce qui vous a motivé à adhérer l’association de l’agence Merci (Entrelles)?
J’ai adhéré à l’association de l’agence Merci (Entrelles) car la responsable Hien Christelle est une femme qui aime les défis comme moi, mais surtout, elle offre un espace où les femmes peuvent échanger leurs expériences.
Quelle est votre vision sur les compétences Féminines en Cote d’ivoire ?
Ma vision sur les compétences féminines en Côte-d’Ivoire est de montrer que les femmes n’excellent pas seulement dans l’agriculture (vivriers) mais aussi dans les sciences ; et qu’elles sont capables d’inventer, d’innover et apporter une contribution au bien être de la gente féminine.
Quelles sont vos prestations et vos partenaires ?
Ma structure est d’abord un cabinet privé qui s’occupe du diagnostic du cheveu par l’étude au microscope.
Ensuite une société de distribution en cours de création avec des partenaires pour la vente de mon produit breveté dans le domaine capillaire.
Mes partenaires sont aussi bien ivoiriens qu’étrangers et exercent dans d’autres activités mais ont compris le bien fondé de mon travail : restaurer la chevelure de la femme africaine en général, ivoirienne en particulier qui ont abîmé leur cuir chevelu par le port des tissages à répétition et l’utilisation de mauvais produits.
Quels sont vos perspectives de développement ?
Mes perspectives de développement, c’est de créer plus tard une véritable industrie de la cosmétique capillaire, mais en attendant mon produit breveté sera fabriqué par un laboratoire français situé sur la Côte-d’Azur.
Un message à adresser à vos clients, vos partenaires et à la population ivoirienne ?
Un message à adresser à mes clients hommes comme femmes, mais surtout les femmes, c’est de ne pas abîmer leur cuir chevelu car le cheveu s’implante dans une cellule appelée le follicule pileux et quand celle-ci est atrophiée, on devient chauve à vie.
Il n’y a pas encore de traitement miracle pour « ressusciter » un follicule pileux atrophié.
A la population ivoirienne : les femmes, arrêtez de paraître par le port des tissages qui ne vous honorent pas car vous semblez belles au début mais vous avez des alopécies plus tard et même des calvities !
Les hommes, aidez vos femmes à ne plus paraître et à s’accepter telles qu’elles sont car c’est pour vous plaire qu’elles font des choses qui les ridiculisent vis-à-vis de la population mais surtout en Europe quand on les voit avec des faux cheveux qui ne nous honorent pas devant la population « blanche ».
Interview réalisée par PME PMI MAGAZINE