« nous avons appris beaucoup de choses avec le programme Public-AMP, notre responsabilité serait maintenant de les mettre en pratique. »
Isaac Niamba Yao, Directeur général de la poste de côte d’ivoire
Nous participons à cette formation et nous nous rendons bien compte qu’il y a des choses intéressantes. Pour faire la relation avec la poste du Québec principalement, mais aussi l’ensemble du Canada en général, je constate que les entreprises comme celle que nous dirigeons sont pilotés au travers des textes qui, comme chez nous, mettent un accent particulier sur les modes de gouvernance et surtout une déclaration de service à la clientèle.
Chez nous, nous reconnaissons que la poste n’a pas été toujours au rendez-vous de la qualité, donc elle a perdu du terrain. D’autres entreprises se sont installées. Mais aujourd’hui au nom de cette vision et de la volonté très affirmé de relancer l’institution la Poste, il y a maintenant des choses intéressantes qui sont en train d’être faites. C’était important de venir bénéficier d’une formation nous permettant de conduire cette mission, mais aussi de nous appuyer sur des « best practices » ou ce qu’on appelle les bons retours d’expériences. Aujourd’hui, je peux vous dire que nous ne sommes pas hors-jeu parce que la vision qui conduit la poste de Côte d’Ivoire aujourd’hui, c’est « la poste maison du citoyen coursier de l’état » donc nous avons déjà pensé à mettre le citoyen au centre de notre activité. Cela ne peut que nous réjouir. Mais nous sommes conscients qu’il ne faudrait pas que cela s’arrête au stade de slogan. Donc nous avons regardé un certain nombre de choses qui se font ici. Ce qui est bon de rappeler c’est qu’ici le citoyen est au centre et nous savons que pour emmener notre pays a un niveau de développement plus élevé, il faut que le citoyen sente qu’il y a quelque qui a changer. Or, pour qu’il est le sentiment que quelque à changer, il faut qu’il ait accès aux services. Et il n’y a pas mieux que la poste en terme de représentativité en terme de capacité de réseau pour apporter le service aux citoyens. Nous voulons jouer pleinement notre rôle, prendre notre place. La session du Québec est quelque chose de très intéressants pour nous parce que nous avons écouté des modèles, nous avons appris beaucoup de choses, notre responsabilité serait maintenant de les mettre en pratique, mais surtout de montrer à monsieur le ministre qui nous a fait confiance en nous autorisant à participer à cette formation que quelque chose de bon, désormais, peut sortir de la poste.
Vous avez pris beaucoup de notes surtout lors de la présentation du modèle d’affaire de la Société des traversiers du Québec (STQ). Qu’est-ce que ce qui vous a marqué ?
Comme je disais, c’est déjà la volonté affirmée du gouvernement d’accompagner une institution qui peut participer à l’amélioration de la vie des citoyens. La Société des traversiers du Québec, contribue à organiser le déplacement des citoyens, de leurs biens, de leurs marchandises, mais aussi de leur donner l’occasion d’avoir un cadre plus plaisant. Le Québec est très riche en cours d’eau. Ramener à la Côte d’Ivoire, c’est aussi une grosse responsabilité d’apporter quelque chose qui peut améliorer la vie de nos concitoyens. Il faut aussi s’arrêter à la gouvernance qui encadre le travail de PDG de cette entreprise d’Etat. On constate qu’il rend compte au conseil d’administration où ils travaillent ensemble avec le conseil d’administration pour faire évoluer la dynamique de la société. Mais la flexibilité que les Québécois ont de pouvoir escalader et parler au ministre bien entendu en rendant compte au président du conseil d’administration, élément qui nous a permis de savoir que le principal c’est de faire avancer la dynamique et de réussir les objectifs et les missions qui sont assignés, nous a inspirer que l’ensemble des innovations sur lesquels on attend la poste peuvent être des prétextes pour organiser des PPP nous permettant d’accélérer le processus de redynamisation de la poste. Cela a été un moment d’attention comme tous les autres moments. Mais le cas spécifique de cette société d’état peut s’assimiler à la société dont nous avons la charge m’a fortement impressionné.
Alors vos pairs vous ont désigné président de la promotion vos impressions ?
La première impression, c’est un sentiment d’humilité parce que c’est une grosse responsabilité qui vient de m’être confiée. Je constate que ces personnalités, qui m’ont investi de ce mandat sont pour la plupart de hauts fonctionnaires avec une plus grande expérience. Certains parmi eux ont participé à des programmes similaires mais pour le compte du secteur privés. Au regard tous ces facteurs, je considère que mon élection en tant que président de notre promotion est une façon de nous inviter à les rejoindre dans ce sacerdoce qui est de faire évoluer la gestion de la chose publique. C’est donc pour moi, le lieu de leur rappeler ma gratitude, mes remerciements. Mais surtout de leur dire que je n’aurais pas de choix que de travailler ardument pour qu’ils soient fiers et satisfait d’avoir porté leur choix sur ma modeste personne.
Je n’oublie pas non plus, l’engagement que nous avons pris de faire en sorte que nous puissions fédérer l’ensemble des personnes qui ont participé à cette première promotion du Public-AMP 2018. Mais aussi, animer la vie de cette promotion et les structures ou les entités de l’administration publique dont nous avons la charge avec passion afin d’être des agents de contagion pour les autres collaborateurs ou les autres collègues qui n’ont pas pu faire l’expérience de 2018 et, in fine impacter notre entourage en étant une force de proposition par ce que nous avons vu des choses fonctionner ici, et surtout des contributeurs d’idées pour l’amélioration de la gestion de la chose publique qui est déjà bien faite, mais qui a besoin de s’inspirer aussi de quelques modèles qui ont bien marché.
Nous n’avons donc pas d’autre choix que de ressouder cette famille qui s’est bien consolider mais aussi de mettre le cap sur une vision qui est de contribuer au développent d’une administration publique plus robuste, plus tourner vers les résultats.