Situés le long de la nationale n°3, ils intriguent les automobilistes. A l’abandon, ils ne jouent encore aucun rôle dans la sécurisation des usagers de la route.
Encore un projet étatique inachevé. Les radars installés au bas-côté de l’axe Yaoundé-Douala donnent à réfléchir. Vieillis par les intempéries climatiques, ils se camouflent facilement dans les hautes herbes qui les ont envahis. Ces longues boîtes, de formes rectangulaires, jadis de couleur grise métallique, sont aujourd’hui verdâtres. D’ailleurs, il arrive qu’ils soient percutés par des chauffeurs peu vigilants. Les radars fixes sont devenus un abri pour serpents, scorpions et autres bestioles. Les gendarmes rencontrés sur ce tronçon disent n’y avoir jamais eu recours. Du coup, eux aussi s’interrogent à leur sujet. Qui les a installés ? Fonctionnent-ils ? Si oui, comment ? Et où vont les données qu’ils enregistrent? Selon certains chauffeurs interpellés sur la question, lesdits radars seraient installés le long de la nationale n°3 depuis près de quatre ans. L’objectif était alors de prévenir des accidents de la route par une surveillance des excès de vitesse.
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