Le patron de la Fifa, Gianni Infantino, a partager sa tristesse au micro de la BBC.
Il se dit ”triste” de n’avoir vu aucune équipe africaine qualifiée pour les phases éliminatoires de la Coupe du monde.
Les cinq équipes africaines – Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie – ont quitté la compétition à l’issue du premier tour.
Gianni Infantino a déclaré à notre journaliste Piers Edwards à Moscou :
” (…) Les équipes africaines étaient très très proches du but. Une [équipe] asiatique l’a fait – les Africains non – mais je pense qu’ils seront bientôt prêts pour la prochaine fois” a-t-il espéré.
Concernant les critiques sur l’élimination au fair-play, le président de la FIFA a annoncé qu’il y aurait des discussions après le Mondial afin de voir s’il y a des améliorations à apporter.
La règle du fair-play remise en question
Le secrétaire général de la fédération sénégalaise de football avait fait parvenir un courrier à la Fifa pour “fustiger le comportement de l’équipe Japonaise lors du match qui l’opposait à la Pologne” lors de la dernière journée des phases de groupe.
Dans sa plainte, la fédération du Sénégal vise cette attitude du coach Nishino Akira qui a “pris cette décision de manipuler ce résultat du match en conservant le score”.
Le Sénégal a dit également souhaiter que ce fait de “manipulation d’un résultat de match” soit retenu pour faire évoluer le règlement de la compétition, la FSF estimant que cela viole l’esprit de la “la règle du fair-play”.
A égalité parfaite au nombre de victoires, de points, de buts marqués et encaissés, aussi bien dans leur confrontation directe qu’avec les autres adversaires de groupe, le Japon et le Sénégal ont été départagés par la règle dite du fair-play.
Avec quatre cartons jaunes contre six pour le Sénégal, le Japon est passé en huitièmes de finale à la faveur de cette règle.