Le raffinage de pétrole brut au Gabon s’est caractérisé par une forte baisse du volume de brut traité en 2017. Cette situation, explique le Ministère de l’économie, est en partie imputable à l’arrêt de fonctionnement de la raffinerie, dans le cadre de l’entretien quinquennal de l’outil de production d’un mois, en 2017.
Ainsi, le volume de brut traité a régressé de 20,7% pour s’établir à 812 611 tonnes métriques contre 1 025 010 tonnes en 2016.
Par ailleurs, la société a importé des produits pétroliers (gasoil, butane, essence et kérosène) pour un volume de 254 432 tonnes métriques au cours de cette période, contre 178 696 tonnes, un an auparavant, soit une augmentation de 42,4%, afin de combler le déficit et satisfaire la demande.
Sur le plan commercial, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestique et extérieur ont fortement régressé en 2017. Elles ont ainsi induit une baisse du chiffre d’affaires de 15%, à 220 milliards FCFA, contre 258 776 milliards FCFA, en 2016.
Toutefois, explique la Société gabonaise de raffinerie (SOGARA), les exportations de kérosène ont permis au chiffre d’affaires à l’export de s’apprécier de 21,3% à 92,4 milliards FCFA, contre 76,2 milliards FCFA, en 2016.
Avec agenceecofin