Les baisses des ventes mondiales de PC se confirment au deuxième trimestre 2017. Mais les constructeurs américains en profitent, HP en tête.
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour le marché mondial du PC. Au cours du deuxième, un peu plus de 61,1 millions de machines ont été distribuées. Soit 4,3% de moins qu’en 2016 à la même période. Et, surtout, le plus bas résultat trimestriel depuis 2007, commente Gartner qui vient de livrer son analyse du marché. Selon le cabinet d’études la hausse du prix de nombreux composants, SSD, mémoire vive ou panneaux LCD en premier lieu, a été préjudiciable au marché.
Un recul particulièrement marqué aux Etats-Unis (-5,7% pour 14 millions d’unités) malgré une dynamique positive sur le segment B2B. L’Asie suit la tendance : -5,1 %, à 21, 5 millions de PC. La région EMEA limite la casse à -3,5% pour 17 millions de machines. Le déclin est particulièrement notable au Royaume-Uni sur fond d’incertitude liée aux élections générales.
HP profite du recul
Paradoxalement, le recul profite à HP, seul constructeur parmi le haut du tableau, avec Dell, à afficher une croissance. De 3,3% pour 12,7 millions de ventes en l’occurrence. Le constructeur californien signe son retour à la première place du classement qu’il ravit à Lenovo après cinq ans d’occupation.
Alors que le groupe de Meg Whitman, notamment porté par sa performance commerciale en Amérique du Nord, gagne 1,6 point de part de marché (avec 20,8 %), celle de son rival chinois accuse un repli de 0,9 point à 19,9 %, pour moins de 12,2 millions de PC livrés (-8,4%). Un déclin qui, d’après Gartner, reflète une stratégie portée sur l’optimisation des marges.
Dell se maintient
En croissance pour le cinquième trimestre consécutif, Dell se maintient au troisième rang, avec 9,56 millions de PC (+1,4%), soit 15,6% du marché (+0,9 point). C’est plus serré entre Apple (+0,2 point avec 4,236 millions d’unités), Asus (-0,4 point pour 4,036 millions) et Acer (-0,6 point à 3,85 millions), indique ITespresso.fr.
A noter que les chiffres du Gartner incluent les desktops, les notebooks et les « ultramobiles premium » (comme les Surface de Microsoft) mais pas les Chromebooks alors que leurs livraisons progressent (de 38 % en 2016 contre une baisse de 6% pour le reste du marché). « Ils ont une influence modérée sur le marché des PC », justifie l’analyste. Jusqu’à quand ?
Avec silicon.fr