Un hôpital situé en zone rebelle dans le nord de la Syrie va bénéficier de l’électricité en continu pour la première fois depuis des années grâce à l’installation de panneaux solaires, à l’initiative d’une ONG française.
En raison des bombardements ou des pénuries de carburant utilisé pour les générateurs, les hôpitaux situés dans les territoires contrôlés par les groupes rebelles font face à des coupures d’électricité qui peuvent s’avérer fatales.
L’Union des organisateurs de secours et soins médicaux (UOSSM), une ONG qui intervient en Syrie, espère palier ce problème grâce à 480 panneaux solaires installés depuis décembre dans un hôpital. Cette installation est entrée en fonction cette semaine. « Nous avons voulu mettre en place un système fonctionnant à l’énergie solaire, qui puisse fournir de l’énergie propre, fiable et peu chère aux hôpitaux syriens », a indiqué Tarek Makdissi, qui dirige le projet au sein de l’association qui n’a pas souhaité divulguer l’emplacement de l’hôpital par crainte qu’il soit bombardé.
Selon lui, les patients ne devraient plus jamais pâtir de coupures de courant.
Ainsi, les panneaux permettront à l’hôpital concerné d’économiser plus de 7.000 litres de diesel chaque mois, ce qui équivaut à environ 20 à 30% de ses coûts énergétiques, selon l’UOSSM.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère la Syrie comme l’endroit le plus dangereux au monde pour les personnels médicaux. Des centaines d’infrastructures de santé ont été détruites dans le conflit qui a fait plus de 320.000 morts en six ans.
Avec aujourdhuimaroc