Une certaine catégorie de presse annonce que les caisses de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) sont vides, contraignant le chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo à exhorter les fédérations du parti à mettre la main dans la poche.
Bah Oury refuse de croire que l’UFDG va mal financièrement. Aujourd’hui, déballe-t-il, “Cellou ne peut pas dire qu’il n’est pas riche. Il a des avoirs qui sont plaqués à l’étranger”.
“On parle de dettes mais l’UFDG n’a pas de dettes. Le parti n’a pas jamais enregistré de la manière la plus officielle les dons qui sont venus d’un peu partout avant 2010 et après 2010. Donc, l’utilisation des ressources se fait de manière discrétionnaire par Cellou et Kenda, son trésorier”, ajoute l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
“Quand ils nous disent aujourd’hui qu’il y a des dettes, ce sont des dettes de Cellou, pas celles du parti. Il ne faut pas qu’ils organisent la faillite officielle du parti”, marmonne Bah Oury qui estime certains viennent en politique pour s’enrichir : “La plupart des personnes viennent en politique non pas parce qu’ils ont des projets pour le pays, mais parce qu’ils ont un projet pour voir comment s’enrichir et enrichir une clientèle. Cela fait que la démocratie est bâillonnée”.
avec aconakry