Le groupe consultatif organisé à Paris par le gouvernement guinéen en vue de lever le financement nécessaire à la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020 a été couronné d’un franc succès, a-t-on appris ce jeudi, d’un communiqué gouvernemental.
D’un besoin de financement initial de 4,5 milliards $, le gouvernement guinéen a récolté plus de 20 milliards $ d’engagements de la part de l’ensemble des bailleurs de fonds, partenaires techniques et financiers ainsi que les pays amis. Soit plus de quatre fois l’objectif initial.
Selon le communiqué, la Banque mondiale s’engage à soutenir le PNDES, à hauteur de 1,6 milliard $, à travers sa branche consacrée aux pays en développement, l’Association internationale de Développement (IDA).
La Banque islamique de développement (BID) s’engage à financer les projets phares de ce programme avec une enveloppe de 1,4 milliard de dollars. Le Fonds monétaire international (FMI) envisage d’accorder, dans ce cadre, une facilité élargie de crédit (FEC), pour soutenir le Programme d’actions du gouvernement Condé. Les détails de ce programme seront connus, le mois prochain. La Banque africaine de développement (BAD), dans sa dynamique de catalyseur de la croissance inclusive en Afrique, a l’intention de débloquer plus de 725 millions $, tandis que l’UE et la CEDEAO prévoient engager, respectivement, 500 millions et 223 millions $ pour la bonne marche du PNDES.
Dans le segment des Etats, la France veut fournir 591 millions $ d’aide à la Guinée, dans le cadre du plan national. L’Arabie Saoudite y contribuera à hauteur de 250 millions $, le Koweït, 100 millions $, le Japon, 75 millions $, la Belgique, 44 millions $, l’Italie, 25 millions $, le Royaume-Uni, 55 millions $. Enfin, la Chine devrait participer à hauteur de 6 milliards $, sur la durée du plan.
D’autre part, les investisseurs privés devraient également apporter leur pierre à l’édifice, en finançant un certain nombre de projets avec des enveloppes estimées à plus de 7 milliards $. Une bonne partie de cet apport attendu du secteur privé se fera à travers des PPP (Partenariats Public-Privé).
Avec un budget total de 14,6 milliards $, le PNDES s’articule autour « des quatre piliers que sont la bonne gouvernance, la croissance inclusive, le capital humain et le développement durable ». Il vise le développement de grands chantiers hydroélectriques, la réalisation d’infrastructures de qualité ainsi que des projets sociaux.
Avec agenceecofin