En marge du sommet islamique arabo-américain à Riyad, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience le 21 mai, une délégation d’affaires russo-saoudienne conduite par Laheq Ghannam Outibi du groupe Rayat al-Mulabi (Arabie saoudite), associé à Yug-Neft (Russie).
Cet échange, selon la présidence gabonaise, a permis de faire le point sur un projet de construction d’un barrage hydroélectrique aux chutes de Tsengue-Leledi (4 km en amont du confluent Ogooué-Ivindo) que financeraient des fonds souverains et des banques russes. Un premier protocole d’accord a été signé avec le gouvernement gabonais en juillet 2015, tandis qu’un second, signé avec l’actuel ministre de l’Eau et de l’Energie, ouvre la voie aux études d’impact et de faisabilité.
Ce site avait été identifié comme prometteur dès les années soixante par Electricité de France (EDF). « Contrairement aux trois autres chutes de l’Ivindo, celle de Tsengue-Leledi a une configuration assez simple et se prêterait relativement bien à un aménagement hydro-électrique. La chute et ses abords immédiats sont entaillés dans un granite de bonne tenue », avait alors indiqué EDF en 1961.
Avec un débit garanti en année moyenne de 650 m3/s, les chutes de Tsengue-Leledi ont une puissance garantie de 180 MW.
Avec agenceecofin