Gabino Gomez, directeur général adjoint du groupe mexicain Bimbo, numéro un mondial de la boulangerie, a annoncé l’entrée sur le marché africain d’ici la fin de 2016. Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une conférence à l’université Anahuac, située au nord de la ville de Mexico, sans toutefois préciser ni les modalités, ni le ou les premiers pays visés.
Le groupe Bimbo est un des meilleurs exemples de réussite des multinationales latino-américaines (« multilatinas »). Il est très implanté aux Etats-Unis et au Canada qui assurent 52% du chiffre d’affaires global (13,8 milliards de dollars en 2015), devant le Mexique (34%), l’Amérique latine (10%) et l’Europe (Espagne, Portugal et Royaume-Uni : 3%). Au total, Bimbo est présent dans 22 pays et dispose de 163 unités de production.
« Pourquoi l’Afrique ? Nous voyons beaucoup d’opportunités, nous savons que notre modèle d’affaires fonctionne mieux dans les pays en développement. Même si nous nous développons aux Etats-Unis et au Canada, nous avons surtout l’expérience des pays en développement » a déclaré Gabino Gomez au quotidien mexicain El Universal.
L’Afrique sera un nouveau pôle de développement du groupe. Le DGA n’a pas caché les difficultés. « Il y a des économies en croissance et encore beaucoup de problèmes et de pauvreté, parmi les défis à surmonter. Mais nous pensons que nous devons commencer à expérimenter et à apprendre une autre option de croissance » a affirmé le DGA qui a pris comme exemple de « nouveau marché » la Chine, un pays où le groupe s’est implanté il y a dix ans.
Les principaux atouts du groupe résident dans son savoir-faire et la solidité de sa situation financière qui lui permettent de mener une vraie stratégie de développement sur le long terme.
avec commodafrica