1. Quel est votre parcours ?
J’ai eu un parcours assez atypique. Diplômé de l’ESSEC, j’ai débuté ma carrière en banque d’affaires à Londres (Lehman Brothers) puis à Hong Kong (Société Générale) avant de m’installer à Nairobi (Kenya) ou j’ai d’abord rejoint un fond de Capital Risque en Afrique de l’Est avant de fonder en 2014 la société Haussmann, spécialisée dans l’aménagement d’intérieur de bureaux. J’ai également crée en 2015 la Chambre de Commerce Franco-Kenyane ainsi que la French-African Foundation en 2018.
Plus récemment j’ai fondé AfricaWorks avec l’ouverture de notre 1er espace de coworking à Abidjan en Septembre 2019.
2. De quelle manière, à travers vos espaces de travail, encouragez-vous ce nouveau mode de fonctionnement (le co-working) ?
La conception architecturale de nos espaces s’articule autour d’une idée claire et précise qui est de créer des zones de partage. Nos membres nous ont choisi car ils recherchent plus qu’un bureau mais plutôt un espace d’échanges, de collaboration, de co-réflexion. C’est pour cela que dans chaque AfricaWorks on accorde une grande importance aux espaces communs comme l’Open-Space, les salles de réunions mais surtout l’ « AfricaWorks Café » qui est l’endroit préféré de nos membres.
3. Qu’est-ce qui décrit le mieux l’offre d’AfricaWorks ? Comment AfricaWorks répond-il aux besoins actuels et futurs des entreprises ?
Je dirais que nous offrons des solutions de bureaux flexibles et adaptés aux entreprises s’installant ou grandissant en Afrique. Notre objectif principal est d’accompagner les entreprises dans leur croissance en leur proposant un cadre propice pour chaque étape de leur évolution. Une entreprise peut devenir membre de notre communauté d’affaires en souscrivant à une simple domiciliation et quelques mois plus tard, elle installe toutes ses équipes chez nous. AfricaWorks est comme un service à la carte, les entreprises ont la souplesse de composer leur propre formule selon leurs tailles et budgets.
4. Le co-working devient de plus en plus attractif pour les grandes entreprises et pas seulement pour les start-ups ou les PME. Que proposez-vous à tous à ces grands groupes ?
Nous avons parmi nos membres plusieurs multinationales telles que l’Oréal, Keolis, Saipem, IBM, Universal Music pour ne citer que ceux-là et elles nous ont fait confiance car elles retrouvent chez nous la possibilité d’avoir un espace dédié et adapté à leurs besoins tout en profitant des espaces communs pour échanger avec les autres membres, le tout à un moindre cout et avec une flexibilité accrue.
Un de nos services dédié aux grands groupes est la solution «Entreprise » qui est un bureau sur mesure au sein d’un espace AfricaWorks. Cette solution rencontre un grand succès auprès de nos clients comme L’Oréal, Glovo, TikTok ou encore Majorel.
5. Vous venez d’ouvrir le deuxième centre à Abidjan, pourquoi la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est le pays qui a accueilli notre premier AfricaWorks en 2019 à Marcory et cela a été un superbe succès avec un taux d’occupation supérieur à 90% depuis le lancement. Nous sommes convaincus du potentiel de croissance de la Cote d’Ivoire. C’est donc naturellement que nous venons d’ouvrir fin 2022 un nouvel espace au Plateau et que nous comptons en ouvrir un 3ème d’ici la fin de l’année. Notre ambition est d’avoir 5 AfricaWorks à Abidjan d’ici 2025.
6. Comment voyez-vous votre entreprise dans 5 à 10 ans ? Combien d’AfricaWorks prévoyez-vous ouvrir ?
Nous sommes actuellement présents dans 7 villes africaines où nous totalisons une vingtaine d’AfricaWorks ouverts ou en cours d’ouverture. Notre ambition est d’avoir 100 espaces d’ici à 5 ans dans une quinzaine de villes à travers le Continent.