Le mercredi 25 décembre dernier, le gouvernement ivoirien annonçait l’augmentation du tarif d’acquisition de la licence d’exploitation sur le marché de la téléphonie mobile. Il faudra désormais débourser 100 milliards de FCFA au lieu de 40 pour exercer dans le secteur. Aussi pour régler le problème de la qualité de services, il a été décidé qu’à partir de l’année 2016, seulement quatre opérateurs exerceront sur ce marché. Quatre (4) entreprises de téléphonie ont donc été présélectionnées. Parmi elles, GreenN Côte d’Ivoire.
L’entreprise revient de loin pourrait-on dire. L’on se souvient encore de l’appel de Bruno Koné, le ministre de la poste et des TIC, qui demandait à l’opérateur de fusionner avec Comium, Café Mobile, et Warid. Estimant que cette union pourrait garantir le recouvrement de 91 milliards de FCFA de dettes. Créance dont GreenN CI avait une part de près de 9 milliards.
Suite à cet épisode, le gouvernement provisoire de la Lybie avait publié le transfèrement de GreenN CI à la Société postale de télécommunications et de technologie d’information et de communication en Libye (Lptic).
Mais selon certaines sources, GreenN-CI se serait acquitté de 20% de ses dettes envers l’Etat ivoirien depuis le mercredi 7 octobre 2015.
En effet, selon les informations relayées par le quotidien Le Mandat dans sa parution du 30 novembre 2015, l’opérateur de téléphonie mobile profite d’ « un investisseur avec une stratégie et un plan d’investissement solide pour offrir un service de qualité à ses clients ».
De plus, Oricel, détenteur de GreenN CI avec le groupe Libya Africa Investment Portfolio (LAP) entend faire acquisition d’une nouvelle licence devant faciliter le renouvèlement de celle en cour (Ndlr : à expiration en 2016).
Cette action sera assortie du paiement d’une contrepartie financière ayant pour modalité : « 50% du montant payable à la délivrance et 50% échelonnés sur trois ans au maximum, à compter de la date de délivrance de la licence ». Ce qui devrait permettre à GreenN-CI d’être le quatrième opérateur ivoirien.
Toutefois pour réaliser cet objectif, GreenN-CI doit faire face à Viettel Group qui s’est appuyé sur l’Ivoirien Kouao NIAMOUTIE, fondateur de Café Mobile, afin de postuler. Il faudra aussi compter comme concurrents, le Marocain Wana, détenu par la HOLDING ROYAL SNI et le groupe suisse YOO MEE, crée par Dov Bar-Gera et soutenu par Monaco Télécom.
La bataille est rude. Seul un de ces quatre opérateurs pourra profiter de cette quatrième licence tant convoitée, et ainsi rejoindre le trio Orange-MTN-Moov Côte d’Ivoire sur un marché sans cesse croissant, malgré les multiples crises qu’a connues le pays.
avec stratmarques