Le Commonwealth Development Corporation, l’institution de financement du développement de la Grande Bretagne, projette d’injecter un peu plus de 4 milliards $ dans les cinq prochaines années, sur des investissements directs ou indirects en Afrique.
Des responsables de l’institution sont actuellement en tournée en Afrique de l’ouest, et ont indiqué que, dans le cadre de ce nouveau cycle d’investissement, un focus sera fait sur des pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les deux économies les plus dynamiques de la sous-région UEMOA.
« Nous entrevoyons de grandes opportunités dans cette sous-région. Le CDC y a investi même lorsqu’elle était perçue comme risquée et problématique. Nous utilisons ce voyage pour établir de nouvelles connexions et conclure des accords de façon plus innovante et plus efficace dans le soutien de la croissance des entreprises locales », a fait savoir Mark Pay, le directeur des investissements privés au sein de l’institution britannique.
Au delà du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, l’ambition du CDC est de porter la part de ses engagements en Afrique sub-saharienne francophone, à 20% de l’encours global de ses investissements en Afrique. Il sera cependant intéressant de voir, à quelle hauteur ce nouvel engagement touchera aussi les Petites et Moyennes Entreprises.
Dans un rapport produit en 2016 par le cabinet ivoirien ES Partners, il ressortait que les besoins de financement de ces acteurs économiques opérant en Côte d’ivoire, avoisinait une moyenne de 3575 milliards de FCFA (6,4 milliards $). Une enveloppe que, seuls, le gouvernement et le système financier local ne peuvent satisfaire.
Avec Agenceecofin