La Côte d’Ivoire n’exclut pas la possibilité d’offrir ses parts minoritaires (49%), dans le capital de la filiale locale du groupe Français Orange, sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan, a fait savoir Bloomberg, citant une réponse téléphonique de Bruno Koné (photo), le porte-parole du gouvernement. « C’est quelque chose qui est pris en compte », a fait savoir M. Kone, ajoutant tout de suite que le gouvernement n’était pas pressé et qu’il apprécierait le bon moment pour le faire.
Depuis l’offre publique initiale réussie de Bank of Africa Mali, le 17 décembre 2015, et dont on attend d’ailleurs encore l’arrivée officielle sur la cote, le processus des introductions en bourse a connu une pause sur le marché financier commun aux pays de l’Afrique de l’Ouest. Le gouvernement ivoirien a récemment annoncé une vague de privatisations, mais davantage à travers des processus de placement par appels d’offre.
Une arrivée d’Orange CI, produit de la récente fusion entre Orange en Côte d’Ivoire et Côte d’Ivoire Telecom, que Orange contrôlait déjà à 51%, est très attendue par les investisseurs. « Avec des résultats très intéressants (166 milliards de chiffre d’affaires pour un résultat net de 11,7 milliards en 2013), elle (l’entreprise Orange CI) devrait recevoir un très bon accueil » annonçait Brice Kouaou, un investisseurs individuel de ce marché, dans une note de réflexion délivrée à l’attention des membres de son club.
Le poids actuel d’Orange Côte d’Ivoire est d’autant plus important que sa maison mère veut en faire un deuxième hub à partir duquel elle va conquérir et se renforcer sur le marché sous-régional, notamment au Libéria ou au Burkina Faso. Pour l’instant seuls Sonatel (filiale du groupe Orange au Sénégal) et Onatel (filiale du groupe Maroc Telecom) sont les entreprises du secteur des TIC présentes sur la BRVM et elles comptent dans le top cinq des valeurs.
Avec agenceecofin