Pour disposer d’une agriculture compétitive, nourrir les populations et sortir de la dépendance alimentaire à laquelle il est soumis depuis des années, le Gabon vient de lancer le Fonds national de développement agricole.
Les défis de cet instrument dont les moyens restent à déterminer sont énormes. Il s’agit entre autres de parvenir à l’autosuffisance alimentaire en réduisant, par une intense production, le coût des denrées alimentaires. L’objectif est également de lutter contre le taux élevé du chômage, d’assurer un aménagement équilibré du territoire et de résoudre la question du financement durable des activités agricoles.
Le Fonds a pour but, selon les autorités, de créer les conditions d’une offre de services financiers intégrés et de proximité, de répondre aux préoccupations des acteurs de la chaîne des valeurs agricoles et de réduire la vulnérabilité des producteurs par l’amélioration des performances des uns et des autres.
Le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, relève que pour y arriver, il faudra l’apport des acteurs, tant du secteur privé que du secteur public, des établissements de crédit ainsi que des banques.
« En dehors de l’accroissement et de l’optimisation des investissements publics au développement, il s’agira de stimuler l’intervention du secteur privé », explique le ministre.
Car à terme, il faudra offrir des services et des produits de qualité adaptés aux besoins
des professionnels du secteur agricole.
agenceecofin