Suite au sit-in organisé mercredi et jeudi de la semaine dernière, et poursuivi le mardi 29 août par des ex-temporaires du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) à l’entrée du bâtiment abritant ses services à Yaoundé, le ministère du Travail et de la sécurité sociale s’est rapproché de ces travailleurs en les invitant à un exercice de dialogue sociale en vue de clarifier la situation.
A l’issue des échanges et au regard des procédures déjà en cours devant les tribunaux ainsi que les dispositions du code du travail en vigueur, plusieurs recommandations ont été formulées.
Pour les travailleurs qui estiment n’avoir jamais été pris en charge dans la liquidation des droits des ex-temporaires du Chantier naval et industriel du Cameroun, ils doivent saisir par requête individuelles dument signées, l’inspection du travail du Littoral qui se chargera de transmettre la liste des requérants au Cnic dans les meilleurs délais, afin que le Cnic se prononce au cas par cas.
Concernant les ex-temporaires qui contestent les procès-verbaux de conciliation totale dressés dans le cadre du traitement de ce dossier, ils ont la possibilité de saisir les juridictions compétentes pour en demander annulation.
Enfin, le directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun devra remettre à la disposition des ex-travailleurs de cette entreprise les copies des procès-verbaux de conciliation totale, signés et revêtus de la formule exécutoire.
Avec investiraucameroun