Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda (photo), a signé, le 19 janvier, un arrêté portant réorganisation du service d’aide médicale urgente (Samu) au Cameroun.
Selon cet arrêté, le Samu est chargé d’assurer aux malades, blessés et victimes de catastrophes, les soins d’urgence appropriés à leur état. C’est également ce service qui doit collaborer avec les autres intervenants, en matière de secours, lorsqu’une situation d’urgence nécessite, à la fois, des moyens médicaux et de sauvetage.
Pour répondre dans les plus brefs délais aux demandes d’aide médicale urgente, les centres de réception et de régulation des appels seront dotés d’un numéro d’appel téléphonique unique. « La tarification des prestations de Samu-Cameroun, ainsi que les modalités de paiement sont déterminées par des textes particuliers », précise l’arrêté ministériel.
Le Samu avait été créé au Cameroun, le 15 janvier 2004. Il fallait appeler le 119, un numéro vert, mais les patients devaient quand même débourser la somme de 10 000 F CFA en zone urbaine pour chaque intervention, en plus des soins. Ce qui ne cadrait pas avec l’imaginaire populaire qui pensait que c’était gratuit. Conséquence, les coups de fil ont diminué et le Samu était pratiquement en hibernation.
Avec investiraucameroun