Au Ghana, les opérations de retrait et de dépôts d’argent effectuées par des clients d’entreprises de téléphonie mobile titulaires d’un compte de banque mobile, ont atteint un volume cumulé de 155,8 milliards de cedis, soit environ 34,7 milliards $, peut-on constater d’un rapport de la banque centrale de ce pays.
Cela représente une hausse de près de 98,5% en comparaison aux volumes enregistrés en 2016 (78,5 milliards de cedis). La performance de ce système de paiement est due à une augmentation de 33,7% du nombre de comptes Mobile Money actifs. Pour les trois opérateurs (MTN, Airtel/Tigo et Vodafone) qui offrent ce service, ce nombre est passé à plus de 11,5 millions d’abonnés à la fin 2017, contre un peu plus de 8,4 millions en 2016.
Aussi, le volume des transactions opérées, s’est considérablement dopé, atteignant les 958 millions d’opérations effectuées par les clients, soit une hausse de 78,4%, comparée à 2016.
Notons que le marché du mobile money a littéralement explosé au Ghana en cinq ans (depuis 2012), et les écarts de comparaison sont importants. La valeur des transactions sur cette période a été multipliée par 263, le nombre d’utilisateurs actifs a été multiplié par 32. Il faut dire que le Ghana a très rapidement pris la mesure du rôle du mobile money dans l’inclusion financière. La compétition entre les opérateurs a fait le reste.
Avec agenceecofin