A l’occasion du Sommet national de la Santé 2018 au Ghana lundi dernier, la directrice régionale Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé, Matshidiso Moeti, s’est déclarée impressionnée par la manière avec laquelle le pays s’achemine vers la mise en place de son projet de couverture universelle de santé. Dans le contexte, les autorités ghanéennes ont annoncé l’utilisation future de drones pour la livraison de sang et des médicaments.
Les autorités ghanéennes veulent pouvoir offrir une couverture universelle de santé dans leur pays. Pour y arriver, elles se donnent tous les moyens en y mettant l’engagement nécessaire. Une dimension qui n’a pas échappé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A Accra, dans le cadre du Sommet national de la santé 2018 au Ghana, la directrice régionale Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, Matshidiso Moeti, s’est montrée très élogieuse vis-à-vis du projet, estimant que l’engagement des dirigeants ghanéens est impressionnant.
Selon Moeti, la procédure lancée par le ministère ghanéen de la Santé et les acteurs ghanéens de développement de la santé pour évaluer les résultats du secteur constitue une «excellente» manière de rassembler tout le monde pour réfléchir aux accomplissements, aux performances et aux défis dans ce domaine.
«Je suis convaincue que c’est quelque chose que tous les pays devraient faire», a déclaré Matshidiso Moeti, indiquant que les échanges lors de ce sommet contribueraient à effectuer des ajustements à l’amélioration de la santé des citoyens.
Notons que le Sommet national de la santé 2018 devrait rassembler durant 5 jours des experts, des décideurs et des partenaires de développement du domaine de la santé. L’évènement vise à permettre au Ghana de nouer les partenariats nécessaires et de profiter de l’expérience des autres pays de la région pour mettre en place la couverture universelle de santé avec des méthodes innovantes.
Des drones pour livrer les réserves de sang et de médicaments
Selon le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia, le pays devrait signer au cours de la semaine un protocole d’entente pour la mise en place de la technologie nécessaire.
«Avec l’arrivée des pluies, certaines régions vont se retrouver coupées du monde. Allons-nous laisser mourir des mères parce que nous ne pouvons pas leur fournir de réserves de sang et de médicaments essentiels ?», s’est interrogé le responsable. «C’est pourquoi je suis heureux d’annoncer que le Ghana va signer un protocole d’entente, sans doute dans la semaine, et que d’ici le milieu de l’année, ou peut-être en septembre, nous rejoindrons le Malawi et le Rwanda au rang des pays qui utilisent la technologie des drones pour livrer des réserves de sang et de médicaments essentiels», a le vice-président ghanéen.
Avec latribuneafrique