Voilà une proposition qui n’a pas reçu très bon accueil chez les musulmans, qui constituent 20% de la population ghanéenne. Pour éviter les nuisances sonores, Kwabena Frimpong-Boateng (photo), le ministre ghanéen de l’environnement a suggéré, le 17 avril, que les appels à la prière de la communauté musulmane puissent se faire par Whatsapp.
Le Bureau national des imams a immédiatement communiqué sa désapprobation quant à cette proposition, et incité les musulmans à continuer les appels à la prière par haut-parleurs.
Cette situation n’est pas pour autant spécifique au Ghana.
Au Rwanda, le gouvernement, toujours dans le but de lutter contre la pollution sonore, a interdit, en mars dernier, les appels à la prière à Kigali. En février, le gouvernement rwandais avait fait fermer 700 églises qui ne respectaient pas la réglementation en matière de pollution sonore.
Avec agenceecofin