Au Ghana, l’exécutif ne compte plus réduire le prix bord champ du cacao durant la saison intermédiaire 2017/2018. Cette hypothèse avait été émise en janvier dernier par le vice-ministre des finances Charles Adu Boahen, qui plaidait alors pour un tarif équivalent à 70 % du prix mondial contre 83% actuellement.
« Nous pensons que nous pouvons faire des économies ailleurs, pour combler le déficit [2 milliards de cédis, ndlr]. Nous explorons de nouvelles pistes.», a indiqué à Reuters, Yaw Osafo-Maafo, le ministre d’Etat ghanéen qui n’ajoute pas d’autres détails.
« Nous ne pouvons pas aller dire aux pauvres producteurs que nous allons réduire lesprix.», renchérit Owusu Afriyie Akoto, ministre de l’agriculture.
D’après Bloomberg, le régulateur de la filière (Cocobod) perd 600 $ sur chaque tonne de cacao qu’il acquiert indirectement auprès des producteurs, en raison du tarif de 7 600 cédis appliqué sur la tonne de matière première.
La récolte ghanéenne de cacao devrait se situer autour de 700 000 tonnes en 2017/2018, d’après les récentes prévisions des autorités.
Source: agenceecofin.com