Le projet de relance de la production de poulets de rôtisserie du Ghana (Ghabrop) serait-il une coquille vide? Deux ans après le lancement de ce projet, l’association nationale des éleveurs de volaille du pays (Gnapf) a indiqué qu’«il ne semble pas y avoir de changement».
Se confiant au Daily Graphic, Napoleon Agyemang Oduro, numéro deux de l’association, a indiqué que l’absence d’un document stratégique destiné à guider les investisseurs dans ce secteur grevait l’ambition portée par le Ghabrop.
L’initiative qui visait à substituer 40% des importations de poulets du pays, par la production locale, est au point mort car, dit-il «En l’absence de ce document stratégique, les parlementaires auront de la peine à concevoir un projet de loi destiné à la régulation du secteur.»
Le dirigeant a également souligné les difficultés d’accès des producteurs aux financements bancaires. Ces obstacles réduisent la part de la production locale dans l’approvisionnement en poulets du pays, à 5%.
Selon les termes de la Ghabrop, la production avicole nationale devrait fournir, dans un premier temps, 30 000 tonnes de viande, avant de franchir le cap des 60 000 tonnes.
Avec Agence Ecofin