La direction générale des études et des statistiques sectorielles a organisé le mercredi 10 janvier 2018 à Ouagadougou, un atelier de validation du plan d’actions PEFA 2016. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Moumounou GNANKAMBARY, conseiller technique représentant Mme Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ministre de l’économie, des finances et du développement.
Le Burkina Faso a organisé en 2017 la quatrième évaluation de la performance de son système de gestion des finances publiques selon la méthodologie du cadre PEFA 2016. Cette évaluation a mis en exergue les points forts et les points faibles du système de gestion des finances publiques. A cet effet, un projet de plan d’actions d’amélioration des notations de l’évaluation sur la période 2018-2020 avait été élaboré.
A travers cet atelier, les participants (représentants des structures du ministère de l’économie, des finances et du développement) ont pu prendre connaissance du contenu du plan d’actions proposé et formuler ainsi quelques observations et recommandations. Lors de la cérémonie d’ouverture, Moumounou GNANKAMBARY, conseiller technique du ministre de l’économie, des finances et du développement a traduit toute sa satisfaction quant à l’élaboration d’un tel document. Il a indiqué que ce plan d’actions constitue une réponse aux différents manquements constatés dans le système actuel de gestion des finances publiques.
Moumounou GNANKAMBARY a, de ce fait, invité les participants à faire des propositions et suggestions en vue d’enrichir et de finaliser le présent plan d’actions.
Plan d’actions de l’évaluation PEFA
Le Plan d’actions de l’évaluation PEFA a été présenté par Mme Aminata KABORE/ZOUNGO, directrice du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation. Il propose un certain nombre de mesures dont la mise en œuvre contribuera à dynamiser le système de gestion des finances publiques au Burkina Faso, et au-delà améliorer la notation PEFA. Ces mesures portent essentiellement sur les différent piliers de l’évaluation PEFA (fiabilité du budget, transparence des finances publiques, gestion des actifs et des passifs, stratégie budgétaire et budget fondés sur les politiques publiques, comptabilité et établissements des rapports, supervision et audits externes, etc.) et consistent, entre autres, au renforcement des capacités des unités en charges de l’exécution budgétaire au niveau des ministères et institutions et au déploiement du CID à toutes ces unités ; à la budgétisation des dons sur la base des conventions signées; à l’instruction de la date de notification des montants à transférer aux collectivités territoriales dans la circulaire budgétaire de l’Etat ; à l’extension de l’approche programme aux EPE ; à la publication des états financiers des sociétés à capitaux publics dans un délai de six mois ; à la publication des huit documents d’informations budgétaires produits ; etc.
A l’issue de cette présentation, les participants ont fait des remarques, suggestions et observations, qui ont permis d’améliorer et d’enrichir le document de plan d’actions.