Les jeunes, ils adorent ça !
Oui, ils « adorent » ça ! Ils aiment défier l’autorité mais ne sont pas pour autant partisans de la violence, pour eux le nombre de Like, de Partage et de Vue sur Internet est tout aussi important qu’une manifestation dans la rue, ils « kiffe grave » quand les déboires des « peoples » se retrouvent sur les réseaux sociaux, voilà pour eux une occasion d’équilibrer la balance sociale. Mais ce qui les rend vraiment dingue, c’est de savoir qu’ils peuvent « contrôler le monde » en restant juste derrière
leur machine. L’avènement de la télévision dans les années 26 a vu naitre les baby-boomers. Dés 1977, une nouvelle révolution technologique avec en tête de file Internet, qui dévient très rapidement un outil essentiel du développement tant cognitif
que social des jeunes. Il jette les bases d’un nouveau monde dans lequel on consacre 80% de son temps à l’utilisation des différents outils High Tech ceci de manière naturelle et spontanée. On a l’impression que les fils des babyboomers « Échos Boomers » sont nés avec un Smartphone greffé dans la main. Cette nouvelle génération a créée une nouvelle norme l’immédiateté. L’instantanéité du numérique dans lequel ils sont immergés les a rendus impatients, ils n’ont besoins que d’un clic pour accéder à tout type d’informations, pour échanger et collaborer sur un sujet qui, comme ils le disent fait le « buzz » Ce nouveau public est donc très diversifié, il est à plusieurs endroits au même moment, il est nomade et sédentaire à la fois, son attitude, son aspiration et son comportement sont individuel et en même temps collectif. Son quotidien n’est pas statique et son épanouissement personnel est au centre de toutes ses priorités. Pour lui, la maitrise des TIC est un moyen sûr pour se démarquer et une solution efficace pour se vendre dans une société où les crises et le chômage font la loi. Quasiment devenus des mercenaires du travail, ces ultras connectées et mordues de nouvelles technologies, sont désormais du fait de leurs postures, des consommateurs de demain et les influenceurs d’aujourd’hui. Ce sont les privilégiés des marques.
Une cible autrement
Un phénomène prend de l’ampleur actuellement dans nos sociétés africaine, c’est le concept des mobilisations éclaires (apéro street, freaki Friday et autres …). Ces rassemblements instantanés d’individus dans un lieu public pour des actions « choc » prend sa source sur Internet et réussi à mobiliser des jeunes venus de tout horizon qui n’ont qu’un seul lien en commun, l’appartenance à un groupe ou à une communauté dans les réseaux sociaux. Ces espaces virtuel dans lesquels ils s’expriment librement sans discrimination aucune, se sentent solidaires les uns des autres et en « sécurité » sont en pleine bourre. Toutes ces valeurs fortes sont pour eux, des raisons majeures pour adhérer à un concept ; mieux encore à un produit. Le plus important pour cette génération n’est pas l’avoir, mais l’être ! Ce qui va certainement rendre obsolète toutes actions marketing
qui ne mettra pas en avant les valeurs et les besoins de ces nouveaux adultes. Pour
séduire cette nouvelle cible, il faut actionner des leviers autres que les têtes de gondoles. Il faudra mettre en avant l’émotion, surfez sur la vague de la proximité en
privilégiant le « J’aime » de Facebook qui est pour elle un acte d’adhésion. La notoriété de votre marque doit se nourrir du digital et des social media afin d’exercer
une influence directe sur ces nouveaux consommateurs Internet a modifié en profondeur le comportement de ces enfants du millénaire donc 83% dorment avec leur
téléphone portable toujours connecté et au chevet du lit. Le moindre effet sonore ou lumineux est un « événement », une occasion de recommencer, car il faut tenir la cadence, il faut créer du contenu pour nourrir le désir de dialogue et tenter d’accroitre
les réactions intempestives. Ces jeunes sont des passionnés, des prescripteurs en puissance, ils ne sont plus de simple consommateurs mais des « consomm’acteurs
» qui ont désormais crée un nouveau parcours d’achat. Ces consommateurs de demain sont des « experts » qui savent parfaitement décrypter les messages marketing et publicitaires, ils veulent pouvoir analyser le produit, le faire venir à eux, car pour les faire sortir de chez eux et de derrière leur écran, il faut une vraie bonne raison. Impatients, exigeants et capricieux, ces jeunes sont la cible préférée des marques, même s’ils leur donnent du fil à retordre. Cette jeunesse est proactive dans sa démarche de recherche d’informations ce qui doit pousser les marques à être honnêtes et à délivrer un message cohérent, si ils souhaitent gagner le « respect » d’une cible réputée pour être particulièrement difficile. Séduire cette tranche d’âge,
c’est renouveler sa base d’acheteurs en s’inscrivant dans une dynamique de croissance. Mais ce segment démographique est tout à fait unique de par ses habitudes de consommation face au digital. Cette génération Y a tendance à vivre depuis chez elle, et ne décide rien sans avoir eu l’approbation de ses amis sur les réseaux sociaux. Elle recherche une offre personnalisée, une attention particulière. Les marques pour espérer la séduire doivent leur fournir une expertise et des repères
pour avancer, en devenant une marque tuteur. Pour yparvenir toute l’équipe doit
s’y mettre.
Des collaborateurs anticonformistes
Développer au mieux le potentiel que représente la génération Y au profit de l’entreprise est gage de réussite pour toute organisation. Un travailleur de qualité, mais qui le fait de manière différente, c’est-à-dire sans compromettre son épanouissement personnel, car si ces jeunes sont prêts à faire de la veille sectorielle pendant le week-end ou à finir un dossier chez eux le soir, ils souhaitent aussi naviguer sur Facebook au bureau. Parfois, entre deux idées, Ils ont besoin d’espace-temps, de micro-pauses pour répondre à leurs emails, faire des achats en ligne ou encore tchatcher sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle cohorte d’employés aiment traiter de plusieurs sujets en simultané, à l’aide de plusieurs supports, passant ainsi en un clic du travail aux loisirs et viceversa. Parfois mieux former que naguère, ces patrons de demain rêvent d’un travail flexible et créatif. Ils n’ont pas leurs niveaux de salaire pour première revendication, mais par contre ils veulent à tout prix comprendre leurs utilités et leur rôle au sein de l’entreprise afin de participer au développement de
l’organisation dont ils sont devenus membre. C’est donc clair, pour ces managers en devenir, le plaisir se trouve dans l’action, dans l’enrichissement de leur fonction, de leurs connaissances et compétences. Ils n’attendent pas de leurs responsables une notice mais plutôt des objectifs qu’ils doivent atteindre avec l’aide d’un supérieur utilisé comme personne ressource. Ils veulent une autonomie allant jusqu’aux heures d’arrivées et celles de départ, peu importe ! Ce qui prime est le travail finalisé. Ceci afin que l’importance qu’ils accordent à l’équilibre vie privée / vie professionnelle n’en pâtisse pas. On a envie de dire que ces jeunes sont allergiques à l’autorité, oh ! Que non, C’est juste qu’ils n’aiment pas un certain type de management (le directif). Ils militent pour un management participatif parce que toutes les idées doivent être étudiées dans les moindres détails. A leurs yeux, on ne valorise que le manager en qui on estime avoir toute confiance, celui capable de leurs donner un conseil constructif, de les stimuler et les « élever » en leurs apprenant sans cesse de nouvelles choses de façon transversale pour qu’ils puissent se former à différents
métiers plutôt que d’acquérir une connaissance pointue sur un seul domaine. Le manager se positionne donc ici comme un mentor, un coach qui sait justifier ses choix et ses contraintes au lieu d’imposer des solutions. Entres départ à la retraite et
adaptation aux évolutions technologiques, les entreprises vont devoir faire une place plus grande à ces jeunes qui de toutes manières vont finir par s’imposer sur un marché de l’emploi de plus en plus compétitif où ils se sont adaptés en devenant
les stratèges de leur vie professionnelle. Les gestionnaires ont intérêt à mieux les
comprendre, à repenser et à réinventer leur management au quotidien sinon ces habitués du zapping, vont migrer à chaque fois vers les firmes qui leur proposeront un plan de carrière ou plus encore, un simple renforcement de leurs compétences.
Apprendre, apprendre, toujours apprendre voilà à quoi se résume la présence d’une
« génération androïde ».
avec businessmanagementafrica