Parmi les 44 signataires de l’Accord de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) du 21 mars 2018 à Kigali, l’on note la présence du président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC. Pour lui, la signature de cet accord est un tournant historique dans les relations des peuples en Afrique et constitue une marque d’optimisme dont les pays du continent devraient s’approprier les avantages et les bienfaits.
«En signant l’acte juridique de la zone de libre-échange continentale africaine, nous pouvons d’ores et déjà être optimiste… Elle favorisera la création de nombreux emplois et une croissance plus inclusive porteuse d’un développement harmonieux et équilibré pour notre continent », indique le chef de l’Etat dans le communiqué de la présidence de la République.
L’intégration continentale africaine demeure, selon Ali Bongo Ondimba, la seule option pour l’émergence économique de l’Afrique, ainsi que son insertion dans le concert des Nations et dans une économie mondiale et globalisée en constante mutation. Car à terme, la mise en œuvre de la ZLECA permettra la suppression des barrières tarifaires et douanières entre les pays signataires, le renforcement de la compétitivité africaine, en plus de stimuler le commerce intra-Africain de 53 %.
Aussi, poursuit le communiqué de la présidence de la République, favorisera-t-elle l’ouverture sur le continent, d’un marché commun de 1,2 milliard de consommateurs. «La CEEAC, conclut le chef de l’Etat, a amorcé le processus de libéralisation et entend s’inscrire résolument dans le marché de la Zone de libre-échange continentale africaine. Nos Etats membres adoptent actuellement des mesures de suppression de visas d’entrée sur leur territoire national afin de favoriser la libre circulation des personnes et des biens.»
Avec lenouveaugabon