Entre autres mesures visant à réduire le train de vie de l’Etat et à relancer l’économie du pays, listées par le ministre du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault au cours d’une conférence de presse donnée à Libreville en fin de semaine dernière, il y a l’augmentation de la taxe sur les transferts de fonds.
La taxe instituée en janvier 2009 au taux de 1,5%, s’applique aux opérations de transfert à distance effectuées au Gabon à destination de l’étranger, et réalisées par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, télégraphique, par télex ou télécopie.
Selon le ministre du Budget et des Comptes publics, l’augmentation de son taux permettra, outre de continuer de financer les activités de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, mais également de contribuer à l’élargissement de l’assiette fiscale.
Pour l’instant, d’après le ministre du Budget et des Comptes publics, l’on penche pour un taux de 3%. Si ce taux venait à être adopté définitivement par les autorités, la taxe passerait ainsi du simple au double, 10 ans après sa première mise en vigueur.
Si les chiffres sur les transactions relatives au transfert d’argent du Gabon vers d’autres destinations ne sont pas communiqués, reste que le pays abrite une forte communauté étrangère qui réalise des envois de fonds vers les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.
Le secteur du transfert de fonds est en pleine expansion au Gabon avec la présence sur le marché de près d’une dizaine d’opérateurs.
Avec lentrepreneuriat