L’histoire donne froid dans le dos. Et le silence des autorités gabonaises n’est pas de nature à rassurer. Depuis le 25 mai, une dizaine de collégiens se seraient noyés lors d’une excursion. Mais jusqu’ici, ni la direction de leur établissement, ni le gouvernement ne se sont exprimés sur la question.
u’est-il advenu des enfants du Collège d’enseignement secondaire d’Akébé, le vendredi 25 mai ? Cette question est sur toutes les lèvres au Gabon. À cette date, en effet, une quinzaine d’enfants, tous issus du même établissement, auraient disparu. Quelques corps ont été retrouvés sur la plage du Lycée Léon Mba de Libreville, théâtre du drame, où ils y faisaient une excursion. Mais les causes restent inconnues
Des informations parties des réseaux sociaux évoquent une noyade collective. Mais pour l’heure, difficile de confirmer ces assertions vu que ni la direction de l‘établissement, encore moins le gouvernement n’ont ouvert la boîte de pandore. Conséquence, toutes les versions se chevauchent sur les médias sociaux. Crimes rituels, agression… tout y passe.
La piste du crime rituel envisagée
Dans la presse locale, on souligne cette politique de l’omerta observée dans les hautes sphères gabonaises. Le journal Échos du Nord dit avoir obtenu le témoignage de la mère d’un des enfants disparus. Dans son témoignage, elle relève l’obstruction des agents de la morgue gabonaise et de la direction du Collège d’enseignement secondaire d’Akébé dans sa quête d’information.
Aussi, affirme-t-elle que certaines parties du corps de son fils, Darlin Boukika, en classe de 4e, ont été mutilées. Une version voisine de celle rapportée par le sieur Théophile Nziengui, interrogé par TV5 Monde Afrique. Lui aussi a perdu son fils ce jour-là.
À la différence de la mère de Darlin Boukika, Théophile Nziengui a été appelé par la morgue pour récupérer la dépouille de son fils. Une fois sur place, il dit avoir constaté des contusions au niveau du cou et des hématomes sur le visage. Il a dénoncé à son tour le mutisme des autorités gabonaises et espère que des réponses seront données d’ici peu. En attendant, il appelle en outre les autres familles de victimes à s’exprimer sur le sujet pour définitivement le tirer au clair.
Avec africanews