Après la démission de son secrétaire général le 10 août dernier, le Comité permanent du Parti démocratique gabonais (PDG) a désigné le successeur de Faustin Boukoubi. Après plusieurs heures de concertations, c’est Eric Dodo Bounguendza, directeur du Centre d’études politiques du parti au pouvoir, qui remplace le secrétaire général sortant.
Eric Dodo Bounguendza assurera donc l’intérim jusqu’au congrès, d’après un cadre de la formation politique. Selon les statuts du PDG, seul un congrès peut en changer la nomenklatura. Sauf qu’en cas de vacance de poste, le Comité permanent peut désigner un intérimaire.
Mais au-delà du départ de Faustin Boukoubi, ce sont surtout les conditions dans lesquelles il a quitté son poste qui interpellent les militants et l’opinion. Si pour certains l’ancien membre du gouvernement souhaitait simplement changer d’air – une rumeur persistante l’annonce dans le prochain gouvernement , le plus grand nombre s’accorde à dire que son départ a été précipité par les luttes d’influence, dans les couloirs du PDG, entre «Les Hommes du président», du Mouvement gabonais pour Ali Bongo (Mogabo) et la vieille garde du parti, jugée amorphe, notamment pour ce qui est de l’occupation du terrain et de l’espace médiatique.
Avec i24gabon