L’une des sœurs du président gabonais, Pascaline Mferri Bongo Ondimba, est au centre d’un contentieux judiciaire entre la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig, filiale de BNP Paribas) et le voyagiste Mistral Voyages.
Le 17 janvier, un huissier flanqué d’une escouade de policiers a fait irruption dans deux agences de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), pour en saisir les biens meubles.
L’officier ministériel agissait pour le compte de Mistral Voyages, un voyagiste ayant obtenu la condamnation d’une certaine Pascaline Bongo à lui régler une dette de 400 millions de F CFA (610 000 euros).
Excès de zèle des juges ?
Se fondant sur le fait que sa cliente s’appelait Pascaline Mferri Bongo Ondimba, la banque a rejeté la demande de saisie-arrêt des comptes de celle qui est par ailleurs la sœur du chef de l’État. À la fureur des juges, qui ont alors autorisé une saisie à tiers détenteur visant la Bicig elle-même.
Un excès de zèle vivement critiqué, d’autant qu’une mission de BNP Paribas, actionnaire à 47 % de la Bicig, séjournait à Libreville afin d’organiser son retrait du capital.
Avec jeuneafrique