Le dernier rapport de la Cour des comptes a apporté un certain nombre d’indications, sur la gestion de certains pôles comptables et financiers dans l’administration gabonaise. Ainsi, selon la juridiction financière, du fait de l’absence des pièces justificatives à l’appui des restes à recouvrer, des annulations ou des dégrèvements, les comptables publics sont redevables de plus de 600 milliards de Fcfa à l’Etat en 2017.
Responsable personnellement et pécuniairement de sa gestion de poste devant la cour des comptes, le comptable public se doit d’effectuer la tâche qui lui est dévolue de façon stricte et rigoureuse. Mais, force est de constater que faute de rigueur, d’éthique et de professionnalisme, ces derniers font perdre des sommes colossales à l’Etat gabonais.
En effet, c’est la cour des comptes dans son rapport d’audit remis aux plus hautes autorités, qui a permis de déceler un certain nombre de failles dans ce pôle administratif. De ce fait, la juridiction financière a mis en lumière « l’absence des pièces justificatives à l’appui des restes à recouvrer, des annulations, des dégrèvements et des admissions en non-valeur », mais aussi « la non-justification des régies d’avance et l’absence des pièces justificatives à l’appui des avances au budget ».
Cette situation incompréhensible au regard des sommes faramineuses dont il s’agit, relève sans l’ombre d’un doute de la faute grave. Évalué à près de 600 milliards de Fcfa par la cour des comptes, le coût de ces irrégularités flagrantes met en lumière la gestion calamiteuse des ressources de l’Etat par les comptables publics en ces temps de vache maigre.
Avec gabonmediatime.