Les responsables de l’entreprise chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC), attributaire des travaux de construction de deux barrages hydroélectriques au Gabon, sont allés à la rencontre du nouveau ministre de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang en vue d’échanger sur le chronogramme d’exécution du chantier. «Nous avons déjà établi la direction du projet. Nous sommes maintenant en train d’attendre le financement. Tous les dossiers de demande de financement ont déjà été transmis à la banque par la partie chinoise. Nous attendons son approbation.», explique le directeur général adjoint de CGGC.
La construction de ces deux ouvrages va nécessiter la somme de 200 milliards de FCfa que la banque chinoise Eximbank, va mobiliser afin de lancer les travaux.
Pour ce qui concerne le barrage de l’Impératrice Eugénie, l’ouvrage situé à Fougamou dans la Ngounie au Sud du pays, devait au départ contribuer à hauteur de 130 Mégawatts dans le réseau interconnecté. Mais pour des raisons de sécurité, la capacité a été ajustée à 88 Mégawatts afin d’éviter des inondations dans la région. Les travaux vont générer 500 emplois directs pendant 42 mois. «La construction de ce barrage va non seulement susciter un regain d’activités génératrices de revenus, mais également l’école des métiers, l’amélioration du taux de desserte, l’accès à l’électricité d’un plus grand nombre.», estime-t-on au sein du gouvernement.
Quant au barrage de Fe II, situé à Mitzic dans le Woleu-Ntem, au Nord du Gabon, il permettra selon les autorités, d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province, et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce. 400 emplois directs sont attendus de ce projet qui apportera une capacité additionnelle de 52 Mégawatts.
Seulement, en attendant le lancement de ces deux chantiers, la Chine veut avoir des précisions sur la planification «raisonnable» de l’échéancier de remboursement que mettra en place le gouvernement.
Avec agenceecofin