Dans un entretien accordé jeudi à nos confrères de la Radio Rfi, Jean Ping, le malheureux candidat à l’élection présidentielle gabonaise du 27 Août dernier a dit à qui voulait l’entendre qu’il ne reconnaîtrait pas le pouvoir d’Ali Bongo. Jean Ping a par la même occasion demandé à la communauté internationale de « prendre des sanctions ciblées » contre les responsables de ce qu’il appelle un « coup d’Etat militaro-électoral ».
Jean Ping qui incarne la posture de principal opposant au régime d’Ali Bongo a décidé de sortir en fin du long mutisme dans lequel il s’était emmuré depuis quelques temps. Ceci, à travers un entretien accordé jeudi 29 septembre 2016 à nos confrères de la Radio Rfi.
A la question de notre confrère qui voulait savoir que si monsieur Ping n’est pas sorti KO de cette élection qu’il pensait gagner facilement, il affirme que non. « Jean Ping : Je ne peux pas être KO. On ne peut pas être KO quand on sait qu’on a le peuple avec soi, le droit avec soi et la communauté internationale avec soi. On ne peut pas être KO ».
Jean Ping de renchérir : « Nous avons en face de nous quelqu’un qui a usurpé les résultats des élections, qui a fait un coup d’Etat militaro-électoral, qui a pris le pouvoir, qui veut le conserver encore sept ans. Ça veut dire 57 ans de pouvoir. Et ils utilisent tous les moyens pour y arriver. Et je crois que, cette fois-ci, le peuple ne veut plus de ça ».
Le farouche opposant au régime d’Ali Bongo qui pense que la population gabonaise dans son ensemble est en danger appelle la communauté internationale à une assistance.
avec afrique360