Après une chute à 500 kilogrammes en 2017, le Gabon espère relancer la production de la filière aurifère en 2018. La baisse de production est due notamment à l’arrêt des activités de la mine de Bakoudou, autrefois exploitée par la société Resources Golden Gram Gabon, filiale du groupe marocain Managem.
Les faibles performances de cette mine à ciel ouvert ont finalement décidé les dirigeants de la compagnie qui avait souhaité étendre ses activités, à mettre un terme à l’exploitation de la ressource, après sept années.
Au-delà de la cessation d’activités de la mine de Bakoudou, il y a l’exploitation illégale de l’or dans le pays, notamment à Minkébé, où les exploitants illégaux prolifèrent.
D’ailleurs, le ministre des Mines, Christian Magnagna, a indiqué que le pays avait payé une note salée en 2017, avec une exportation frauduleuse de 4 tonnes d’or.
Pour le ministre, la filière a besoin de plus de transparence, si elle veut faire de ce minerai une ressource stratégique dans un horizon de 5 à 10 ans.
Les objectifs de relance de la production reposent donc sur le lancement des activités de la mine d’Eteke, dans la province de la Ngounié, située dans le sud du Gabon, grâce au groupe marocain Managem.
En plus de l’opérateur chérifien, le gouvernement gabonais a attribué des permis à quatre compagnies minières en 2017. Il s’agit notamment d’Alpha Centauri Mining SA, Gabon Gold, Maxi Gold et de la Société équatoriale des mines.
Avec le nouveau gabon