La restitution des projets d’aménagements hydroélectriques des barrages hydroélectriques de Ngoulmendjim et Dibwangui, a permis au ministère de l’Energie et de l’eau d’annoncer le démarrage des travaux de ces deux chantiers pour le premier trimestre 2019.
Ces deux ouvrages, selon les autorités, visent à réduire le déficit de fourniture en énergie électrique dont souffrent les ménages ainsi que le renforcement de la puissance dédiée aux entreprises installées dans le pays.
Ainsi, le barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim, situé à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo dans la province de l’Estuaire, permettra de produire 73 Mégawatts, tandis que Dibwangui situé sur la rivière Louétsi, à 152 km de Mouila dans le Sud du Gabon, aura une puissance installée de 15 Mégawatts.
Les deux barrages permettront, selon le ministère de l’Energie, de desservir une population estimée à 500 000 personnes dans quatre provinces du Gabon.
«L’urgence de la mise en œuvre de cet important projet est justifiée à l’effet de développer de nouveaux moyens de production permettant de sécuriser l’alimentation en énergie électrique et assurer la continuité et la qualité de service dans les provinces de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga.», a expliqué le secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’eau.
Les conventions de concession en vue de la conception, du financement, de la construction et de l’exploitation de ces ouvrages qui apporteront un supplément cumulé de 88 mégawatts, ont été signées en octobre 2016 entre le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (Fgis) et la société panafricaine Eranove.
Plus de 1 500 emplois directs et indirects, avaient annoncé les autorités, seront créés dans le cadre desdits projets.
Avec lenouveaugabon