C’est ce que pense savoir le journal français Le Monde dans son article paru ce mardi 6 novembre, dans lequel il revient sur la situation d’imbroglio qui entoure l’état de santé du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba depuis près de deux semaines. Ainsi, certains membres du gouvernement se seraient vu interdire de sortir du territoire au moment où l’incertitude demeure sur le retour du président de la République.
Dans un contexte pour le moins improbable, la question sur l’état de santé du président de la République continue de susciter toutes sortes d’interprétations, allant pour certaines d’une « fatigue sévère due à une très forte activité ces derniers mois » selon le porte-parole de la Présidence de la République Ike Ngouoni tandis que les plus alarmistes parlent d’un accident vasculaire cérébrale (AVC) qui aurait abouti à sa mise sous coma artificiel.
Loin de ces versions, la question du bon fonctionnement des institutions commence à se faire de plus en plus pressante. Selon La Lettre du continent depuis l’hospitalisation d’Ali Bongo une « troïka » a été mise en place pour assurer la continuité de l’Etat. Celle-ci serait composée du colonel Frédéric Bongo, le directeur général des services spéciaux de la Garde républicaine, de Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet présidentiel, et enfin de Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle.
Une situation qui selon Le Monde aurait pour conséquence de voir des ministres être interdits « de sortir du territoire, sauf autorisation expresse ». Cette information si elle était avérée pourrait corroborer l’existence d’un groupuscule qui administrerait effectivement le pays en l’absence d’Ali Bongo Ondimba, et qui constitue un motif pour l’opinion de demander des éclaircissement du chef du gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet, ce dernier étant la seule autorité constitutionnelle à assurer la continuité de l’Etat.
Avec gabonmediatime