Dans le cadre du plan d’orientation stratégique “Aissa22”, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a procédé au lancement d’un atelier de renforcement de compétences des agents de sa Direction du recouvrement et du contentieux (DRC). Prévu se tenir durant 4 jours, cet atelier s’inscrit dans la volonté de la direction générale de rendre cette administration plus performante, notamment en matière de recouvrement des cotisations sociales auprès des employeurs.
Lors de cet atelier organisé en collaboration avec le cabinet d’expertise comptable Mihindou Jean Louis (MJL), les agents en charge du recouvrement notamment les contrôleurs employeurs et les juristes contentieux seront édifiés sur les différents outils qui leur permettront de détecter les infractions et autres fraudes commises par les employeurs.
Placée sous le thème « L’optimisation du Recouvrement des créances », cette formation a pour objectif le perfectionnement des agents de la DRC et la maîtrise par ces derniers des outils et des mécanismes inhérents au recouvrement des créances et du redressement des entreprises indélicates. Une rencontre rehaussée d’ailleurs par la présence du responsable de ce pôle de la Cnamgs, Alban Parfait Bignoumba.
Durant cette séance, le directeur adjoint du cabinet MJL, Jean Louis Mihindou a animé le groupe de travail articulé autour des procédures de recouvrement des créances sociales et le contentieux du recouvrement des cotisations sociales. « Une fois que les agents ont déterminé la dette d’une société, il faut maintenant procéder au recouvrement. Il peut arriver que les entreprises ne respectent pas leurs engagements, la Cnamgs est alors libre d’initier le contentieux, le paiement formé. Ce sont toutes ces méthodes qui font l’objet de notre formation », a-t-il expliqué.
Lors de son intervention le directeur du recouvrement et du contentieux Alban Parfait Bignoumba a souligné l’importance que revêt cette formation qui permettra à la Cnamgs de rentrer en possession de ces ressources nécessaires à la réalisation de ses missions. « Il est nécessaire de recouvrir les fonds de la cnamgs notamment ceux du fond 1, parce que nous avons plusieurs entreprises indélicates qui prélèvent aux agents et qui ne reverse pas la Cnamgs ou qui ne déclarent même pas qu’ils ne paient pas. C’est la loi, c’est une obligation il est nécessaire que chaque entreprise participe à la solidarité nationale.», a-t-il souligné.
Avec gabonmediatime